20/04/2025

J-6 pour mon 34ème Marathon, autour du Lac d'Annecy...

posté à 22:36 dans "Saison 2025"

Hello,
après Osaka fin février, Tokyo 6 jours plus tard et le semi d'Ajaccio voilà 15 jours, la saison 2025 ne connait pas beaucoup de temps de repos, j'avoue.

Vendredi, direction la lisière des alpes en compagnie d'Olivia, Sarah et Mark pour prendre le départ de la 44ème édition du Marathon "International" du Lac d'Annecy. Comme tous les autres, 42.195 kms à parcourir, mais dans un cadre à priori, vraiment sympa, entre lac et montagne.

Le tracé ne fait pas le tour du lac, au plus grand regret des organisateurs, c'est un aller retour sur le même tracé, d'un seul côté. L'avantage au moins est de pouvoir croiser ses amis sur le retour, lol.

Le dénivelé annoncé est de "seulement" 85m. La plupart des "bons coureurs" aiment ce type de D+ quasi plat, c'est un faible D+ en général adapté pour faire de bons chronos. Perso je préfère les circuits vallonés parce que quand ça descend, on peut récupérer un peu (même s'il faut taper un peu dans l'dur quand ça monte). A Berlin, je n'ai pas eu de moment de "calme". En gros, une fois parti, on cale une vitesse et on essaie de la tenir pour tenter de valider son objectif. Le tracé malgré tout montre quelques petites bosses à Annecy... en espérant qu'elles soient à mon avantage, lol.





L'avantage du décor, contrairement à l'épreuve allemande, permettra au mieux moins d'avoir la tête "dans les nuages" et pas dans les immeubles !
Avec plus de 4500 partants l'an dernier, chiffre en hausse tous les ans, je pense que nous serons au moins autant, ou peut-être près de 5000. C'est sûr que par rapport à mes dernières expériences au départ desquelles nous étions plus de 45000, ça va me faire bizarre...
Mais c'est bien aussi de ne pas être trop de milliers... surtout dans un décor de campagne !



Pour ce 34ème opus, je serai en mode "Gladiateur", pour tenter "encore" de viser un sub 4, même si depuis quelques années, je n'y suis jamais plus parvenu.
Ma dernière "réussite", c'était en 2022, j'avais franchi la ligne d'arrivée de celui de La Rochelle 6' avant les 4 heures, mais depuis, les 8 dernières tentatives ont été vaines. Que ce soit en raison de blessures, de mauvaises prépas ou autre il n'y a pas de miracle, un marathon c'est long, c'est physique alors la moindre petite faille peut vite gangréner le système.

Je ne désespère pas d'arrêter bientôt mon chrono avec un 3 en premier sur l'écran de ma Garmin... l'espoir fait vivre !

Le seul "hic", ce s'rait trop beau sans... c'est que depuis plusieurs semaines, la rotule de mon genou gauche se "bloque". Selon le toubib, cela est dû au fait que pendant mes séances HT je muscle plus les quadris que les ischios, ce qui relève la rotule. C'est ce qu'on appelle le syndrome fémoro-patellaire, ou syndrome rotulien, voir hyperpression fémoro-patellaire ou encore subluxation rotulienne intermittente. Pour "résorber" ce souci, il faut... plusieurs semaines d'exercices, basiques certes, mais réguliers et surtout sans trop d'effort... alors... @ suivre !

@ un de ces 4, mais en attendant, bonne lecture...

 


09/04/2025

5-9-6, le "tiercé" dans l'ordre de ma nouvelle "fusée".

posté à 22:52 dans "Saison 2025"

Hello
voilà quelques semaines, en "surfant" sur le bon coin du triathlète, j'ai vu une annonce dans l'chnord... un annonce qui m'a accroché et ne m'a pas lâché.

Quelques jours plus tard, après un p'tit aller-retour en TGV je pouvais fixer les roues sur la machine avant d'aller faire quelques hectomètres. Quelques petits réglages par-ci, quelques autres réglages par là et aujourd'hui la "fusée" est opérationnelle.

Le look 596 est sorti en 2009, mon année Embrunman. A l'époque il était promu par Fred Belaubre, double champion d'Europe et bien sûr champion de France. Laurent Jalabert également était l'un des "promoteurs" de la marque look et donc de ce LOOK 596 Red Tri.



Un Cadre aérodynamique...
Le cadre du LOOK 596 a été basé sur l’aerodynamisme. Une géométrie optimisée du cadre sans oublier la continuité des formes entre le Tube Diagonal, le Boîtier de Pédalier et le Triangle arrière.

La fourche déportée est extrèmement importante puisqu'elle fait office de bord d’attaque du vélo complet. Lorsque l’on regarde le vélo de face on se rend compte que le cadre "disparait" presque complètement derrière la fourche tant elle fait office de carénage. La potence intégrée et indexée participe quant à elle à la rigidité du poste de pilotage.

Le 596 bénéficie d’une technologie de fabrication particulière basée de 3 sous ensembles monoblocs : le triangle avant complet incluant le tube de selle et les 2 ensembles base -haubans monoblocs gauche et droit. Une technique issue de l’aeronautique qui permet d’augmenter les surfaces en contact et donc la résistance et la rigidité de la zone de raccordement.

La potence, composée de 2 bras en carbone, permet un réglage indexé en rotation et offre 2 possibilités de point de départ (haut et bas), ce qui permet un réglage fin de la position de pilotage tant en hauteur, qu’en longueur.

Bref, plein d'arguments et j'en passe, pour me confirmer que j'ai fait "un bon choix", lol



Pour être franc, c'est surtout le design et la couleur qui m'ont fait craquer.
Un LOOK original, pas comme tout le monde, bref tout ce qui me caractérise, ce côté "unique" qu'on ne voit pas partout... même si en mode "vintage" comme il a désormais plus de 16 ans.
Une "belle petite bête" pour rouler "officiellement" sur le M de St-Malo le 8 juin, le 70.3 de Westfriesland le 22 juin et l'Ironman de Vitoria Gasteiz le 13 juillet.
Une façon de m'amuser sur de belles moyennes... @suivre !

Allez, à la r'voyure !

 


31/03/2025

Ajaccio, J-6...

posté à 20:19 dans "Saison 2025"

Hello,
eh oui, dans moins d'une semaine, direction l'île de beauté pour un p'tit séjour sportif, agrémenté de "bronzage" (si la météo le permets, lol) sur la route des Sanguinaires !

Un p'tit semi comme "excuse" pour aller faire un tour en Corse, l'histoire d'un WE.
Ce p'tit retour, 4 mois après mon séjour à Ajaccio, pour "surveiller" sa souveraineté le pape, lors de sa visite insulaire.

Le semi partira le dimanche matin, depuis la Statue MARCAGGI à 9H en même temps que le marathon ; non j'ai hésité mais je me suis "calmé", lol. Surtout que le semi durera moins longtemps, ce qui nous laissera plus de temps et moins de fatigue pour nous balader et pourquoi pas aller piquer une tête dans la méditerranée.

Toutes infos du semi sont ICI

Pour l'occasion, je n'ai pas pu m'empêcher de me floquer un tee-shirt pour marquer le coup.
Certes il est très "bi-patriote", mais bon, dans l'île, c'est un peu logique, mais je reste breton, lol.
On a les mêmes couleurs de drapeau, ça aide, hi, hi, hi...

Je n'ai bien sûr pas puoublier de faire un p'tit clin d'oeil à l'asso Les P'tits Doudous.





Une course "cool" dans le cadre de ma prépa pour le marathon d'Annecy, 3 semaines plus tard, avant les "grosses" échéances en juin et juillet.

Allez, à la r'voyure !

 


19/03/2025

Ajaccio, Annecy et Chicago...

posté à 15:39 dans "Saison 2025"

Hello
les premières échéances sont à peine terminées qu'il faut déjà s'y remettre pour attaquer la suite...

Oui je sais, il y a bien longtemps que je ne m'autorise plus 40 jours de pause après un marathon... alors que dire de 2 ? lol

Le 6 avril, direction la Corse pour aller re-courir sur la route des Iles Sanguinaires, au départ d'Ajaccio pour un semi ensoleillé. L'objectif est d'accompagner Olivia pour l'aider à passer sous la barre des 2H... Le circuit est plutôt plat + faux-plat, avec un retour plutôt avantageux, alors il n'y a pas de raisons de ne pas y arriver. Et puis, plus vite on arrive, moins on fatigue longtemps, lol.



Le 27 avril, là, ce ne sera plus la même "danse"... puisque je prendrai le départ de mon 3ème marathon cette année, le 34ème au total (sans compter ceux des 7 Ironmans), à Annecy, le long du lac. Je n'ai pas trop de bons souvenirs de cet endroit en terme de sport puisqu'en 2015 j'avais dû "bâcher" le trail du Grand Raid 73, au 17ème km, après 3H30 de run...
Les mauvais "sorts" sont faits pour être chassés, alors Annecy sera l'occasion de remmettre le sourire sur cet endroit. Bien évidemment je ne désespère pas d'enfin revenir à un Sub 4 mais comme mes prévisions sont sans cesse mises en l'air depuis quelques temps, on va dire que tout ce qui sera près des 4H sera déjà bien.



... et pour Chicago ?

Bon j'avoue, j'ai "encore" craqué... il ne me manque maintenant plus "que" 3 marathons pour décrocher la "6 Stars Medal". Alors je me suis dit qu'en faisant Chicago le 12 octobre prochain, il ne me restera plus que Boston et Londres. En 2026, Boston a lieu le lundi et Londres le dimanche qui suit. J'ai démontré cette année au Japon que c'était jouable de faire 2 marathons en moins d'une semaine alors si ma bonne étoile me permet de décrocher les dossards pour ces 2 épreuves en 2026, à Londres je pourrai accrocher autour de mon cou cette belle médaille tant convoitée.
Mais comme je suis soit sur liste d'attente, soit sous le coup d'un tirage au sort... je reste patient et prudent, mais j'avoue que je serais très déçu de ne pas pouvoir les faire.
@ suivre donc !



Mais d'ici là, j'aurai l'Ironman 70.3 de Westfriesland aux Pays-Bas et l'Ironman de Vitoria Gasteiz au pays basque espagnol pour continuer à m'entrainer et je l'espère un peu, progresser en CAP pour arriver opérationnel dans l'Illinois.

Il faut dire que depuis mon AVC j'ai quand même levé le pied, en prenant aussi un peu de poids, ce qui s'en ressent sur les chronos mais tant que j'ai l'envie, je continue... Quand je vois qu'à Osaka, je termine à la 16252ème place sur 28420 finishers ou encore 15739 sur 26706 à Tokyo, je me dis que j'ai encore de la marge avant de finir devant la voiture balai, lol...
Alors tant que je "gagne", je joue.

J'ai déjà fait plus de 260 compétitions (tous sports confondus : Triathlon, CAP, VTT, Trail, RAID, etc...) alors "plus que 40" et la barre des 300 sera atteinte. Je n'ai répertorié que celles depuis 1995, avec un "oubli" de "notes" entre 1998 et 2003. Au final ça ne fait qu'une 10aine par an, ce qui n'est pas monstrueux, même si certaines années ont été presque "vides" (merci le covid) d'autres ont été chargées.

Et toi, tu en es à combien ?

Ok, je >>>

... il parait que la qualité prime sur la quantité, lol.

Allez, à la r'voyure !

 


09/03/2025

10 jours au Japon, 3 courses... dont 2 marathons !

posté à 21:25 dans "Saison 2025"

Hello,
comme je vous l'avais précisé lors de mes précédentes actus, grâce à Sport Tours International, j'ai pu avoir un dossard pour le marathon de Tokyo, ainsi qu'un pour Olivia ; par la même occasion, tant qu'à être là-bas j'ai opté pour le Marathon d'Osaka, 6 jours plus tôt.

A peine après avoir posé le pied sur le sol nippon, sans oublier les 8H de décalage horaire et 35 h sans sommeil... en compagnie des gentils frenchies du groupe STI, direction de belles excursions... Hiroshima et son musée, Miyajima Itsukushima une Île dans l'océan Pacifique, le célèbre Torii, Shinkansen le train express, le chat Maneki-neko, les Temples Bouddhistes et Shintoïstes...

Le marathon d'Osaka avait lieu le lundi, le jour étant férié au Japon.
Après quelques nouvelles excursions et balades locales, direction le parc expo d'Osaka le dimanche matin pour récupérer, en compagnie de 4 anglais/ses (dont l'une qui allait prendre le départ de son 90ème marathon...) et de Jean-Daniel (le plus sympa, avec son frère, des réunionnais du trip) ; à noter que Jean-Daniel a fait et fini 9 fois la diagonale des fous... avec mes 31 marathons, je restais donc le "gamin" du groupe, en terme d'expérience !!!



Dossard en poche, on rejoint le groupe pour terminer en en prenant encore plein les yeux. C'est vrai que le Japon c'est beau, c'est calme, et surtout c'est propre !!! Personne ne fume dans la rue, comme il n'y a pas de poubelles, chacun garde ses papiers... chacun attend le feu piéton vert avant de traverser, etc... ahh si seulement ici on pouvait s'en inspirer...

Bref, vers 8H je quitte l'hôtel avec les autres membres du groupe STI, direction, à pieds, la ligne de départ, à 7 ou 800 mètres de l'hôtel. Il fait très frais, à peine 5°, mais dans mon "sac poubelle" ça va, la température est supportable. A 9H15 le départ est donné, en légère descente, ce qui est plutôt avantageux pour s'échauffer tranquillou.




Mon objectif est de renouer avec un sub 4. La prépa a été optimale, sans blessures (pour une fois), les jambes sont bonnes et la température, même si fraiche, plutôt adaptée. J'enchaine les kils, plutôt confiant et à une bonne allure. Je passe le 10 en 52'21, bien, avant de passer la ligne du semi en 1H52.





Mais là... j'ai un "coup de chaud", je m'arrête une trentaine de secondes, je marche un peu mais la reprise est... compliquée. J'ai des crampes aux cuissots et j'ai froid. Je remets mes gants, mais une "peau" supplémentaire ne serait pas de trop. L'allure régresse et malgré les encouragements des nippons qui crient "Gambelé", les canes ont du mal. On prend même quelques chutes de neige, c'est original, non ?...
Je sais désormais que le sub 4 ne sera pas pour aujourd'hui, alors j'en profite pour m'arrêter quelques secondes prendre des selfies avec des spectateurs "originaux", mais aussi pour me restaurer. Les crampes et le froid deviennent durs à supporter mais je sais que ce n'est plus qu'une question de temps. Déjà 2H50 et "seulement" 30 kms de parcourus. Il n'en reste que" 12 à vrai dire, l'équivalent d'une sortie hebdo, lol
J'alterne marche et trot mais j'avoue que le mental a lui désormais aussi un peu de mal. Mais désormais je ne vise plus que la finish'line, la médaille et surtout je dois tout faire pour ne pas me blesser et ne pas non plus trop entamer la santé, dimanche j'aurai la même distance à arpenter. Je trottine, je m'arrête aux ravitos pour boire de l'aquilus, une eau citronnée rafraichissante et dynamisante.
35, 36, 37... avant de passer le 38ème toujours en mode oscillant.



Un p'tit ravito sympa et très "local", mais je n'en profite pas, dans 3 kms je pourrai retrouver une douche chaude et des vêtements.
Je retrouve un peu de pêche et jus pour le finish. Je croise des médaillés, ça me booste d'avantage...

40, 41... on touche au but...

Ma Garmin affiche 4H30 et 42 kms, mais la ligne est encore loin... pffff

J'aperçois Olivia, en compagnie de Nathalie et François du groupe STI qui sont venus m'encourager pour les derniers hectos. Un sourire et je continue, sous le soleil qui semble s'être levé pour m'aider à savourer la "victoire" du jour.



4H37'16, ce sera le chrono officiel de mon 32ème marathon... Je suis loin du sub 4 espéré mais je suis satisfait malgré tout, gelé pour ne pas dire frigorifié mais satisfait.
Un 32ème marathon au compteur quand même ; maintenant la semaine qui va être courte va devoir me permettre de récupérer un peu pour rééditer la distance dès dimanche.
A noter que je ne saurai qu'à partir du 12 mars, mon classement... bizarre ce délai.

Pas vraiment de repos puisque nous passons d'Osaka à Kyoto dès le lendemain, puis Tokyo le jour d'après. Bien sûr les excursions se suivent en compagnie de "coco" notre sympathique guide locale. Nous sommes comme les touristes asiatiques qui débarquent en France pour faire le Mont St-Michel, Paris et j'en passe en un minimum de temps. Mais les lieux sont très bien choisis, somptueux, chargés d'émotion...











Le décalage horaire est encore bien présent. Olivia a chopé une angine ou quelque chose dans le genre, ce qui n'arrange rien. Malgré tout on profite des balades avec les amis du groupe STI avec Sarah à la "tête". Avec Lafita, Raph, Fareeda, Nathalie, Véronique, Aurélie, Dave, Souf, François, Jean-Daniel (qui a mis 3H06 au marathon d'Osaka et qui mettra 3H04 à Tokyo.. respects champion) et Jean-René, Gilles, Yann, Brieuc... j'en oublie surement, on forme un très bon groupe. Malgré la fatigue et les milliers de pas enchainés chacun profite de son séjour, les yeux chargés de belles choses, ça compense.



Nous sommes déjà jeudi et direction le parc expo pour le retrait des dossards. Avec Raph, Latifa, Olivia, Dave et Souf, on opte pour le taxi en faisant un détour par un magasin Asics et le délester de la chaussure officielle du marathon, l'Asics Novablast RUNTOKYO. Elle sera d'ailleurs en rupture de stock quelques heures plus tard. Merci Dave pour l'info !
Au part expo TRES grosse déception, impossible d'obtenir le Tee-shirt officiel, il est réservé aux locaux et à celles et ceux qui ne sont pas passés par les tours opérators !!! Tant pis on s'adaptera. On récupère quand même le dossard, comme à Osaka, de manière très rapide et très fluide, malgré les 38000 participants.
Un peu de shopping dans le parc expo et retour à l'hôtel avant d'aller se promener su côté de Shibuya et son célèbre carrefour rempli de passages piétions dans tous les sens.
Un peu de shopping là aussi dans les boutiques Nintendo, Pokémon, Ghibli...





Le vendredi on se balade encore et encore, on profite le séjour se termine bientôt.

Debout 6H le samedi pour se rendre au départ de la friendship run, une course officielle de 5km qui se déroule chaque année la veille du marathon de Tokyo. Mais là, on est tous en mode "pour le fun", on est là pour s'amuser et se dégourdir les jambes, harnachés d'un beau bandeau autour du front, sous un soleil très agréable. Personne ne regarde réellement sa montre, on papote et on trottine... au milieu des stars comme Paula Radcliff, ma conscrite, qui en 2003 a obtenu le record du monde du marathon en 2H15 à Londres.







Dimanche matin, le grand jour... 2ème marathon en moins d'une semaine... une première pour moi.

Sur les conseils de Jean-René, je partirai cool, très cool, pour ne pas me cramer au départ et surtout garder la pêche et du jus pour la fin.
Il fait près de 16/17+, la température montera à plus de 21° jusqu'à l'arrivée. Les conditions sont moins optimales mais le soleil que l'on attendait pensant tous nos entrainements sous le vent et la flotte est enfin là, on ne va pas s'en plaindre.

Autant les japonais savent être propres et ponctuels que là... en terme d'orga ils ont un peu de mal à gérer les accès aux toilettes... mais on s'en accommode, même à 10' du départ. A noter que parfois sur le circuit certains accès aux WC sont indiqués à des centaines de mètres du tracé, il faut juste ne pas se tromper de son moment "d'envies" pressantes", lol.

Le départ est donné, sous les aigus d'un guitariste un peu "métal" perché près de la ligne de départ.



J'immortalise l'instant en même temps qu'une coréenne et puis c'est parti, très cool pour 12k195... enfin j'espère.

Comme à Osaka le circuit est fait de longues et parfois interminables lignes droites en aller-retour, ce qui a pour côté sympa de croiser des têtes connues, même si j'avoue que parmi 38000 concurrents, les aiguilles sont souvent très difficiles à trouver les "bottes de foin". je retrouve la belle ambiance nippone et ses "Gambélléééééé", des encouragements audibles mais pas comme à New York où on ne s'entend pas parler.

Les kilomètres défilent... un frenchie par ci comme "la luciole des Tuileries", un frenchie par là comme François, puis Jean-René avant de croiser Latifa puis ouf, Olivia, au dernier moment avant de changer de direction.





Le 10k est passé en 57'35 et le semi en 2H04, finalement les conseils du "coach" sont bons... sans me prendre la tête, sans regarder la montre j'ai une bonne allure et je ne suis pas trop fatigué. Mon objectif est juste de finir pour valider ma 3ème "Major Star" et gravir un nouvel échelon vers la médaille tant convoitée des Abbott 6 Majors Marathons.
Il fait chaud mais j'arrive à m'hydrater correctement bien que sur ce marathon les gourdes persos étaient interdites, les flasques de + de 250 millis également... Il ne faut pas chercher à comprendre parfois...

Je récupère Jean-René qui a les pieds en feu mais il a un mental d'acier et un cœur en or... je ne m'inquiète pas pour lui... il en profite même pour me redonner des conseils... merci l'ancien !
Chaque ligne droite reste une inconnue : dans combien de kilomètres fera-t-on demi-tour ? N'y aura-t-il pas encore un nouvel aller-retour avant de revenir ?
Parfois c'est sympa de croiser du monde, au point même d'en oublier les ravitos mais parfois c'est long de se dire, à quand notre tour de passer en face.
Quelques douleurs au ventre me font m'arrêter dans des toilettes qui ouf, sont au bord du circuit et pour lesquelles il n'y a que quelques secondes d'attente.
Je repars plus léger et redouble mon "coach" qui en toujours le sourire.





Comme à Osaka, mes 6 nounours de l'asso Les P'tits Doudous sont à ma ceinture, ils profitent sans trop fatiguer du décor japonais, à des milliers de kilomètres des enfants hospitalisés, mais ils ne sont pas sans penser à eux en exportant leur p'tite bouille qui font sourire le public.



Les kilomètres s'enchainent et même si j'ai une petite baisse d'allure... les cuissots comment un peu à souffrir, entre fatigue du marathon d'Osaka mais en raison aussi de la chaleur. Je passe le km en 3H02, soit seulement 12' moins rapide que le précédent, c'est plutôt encourageant parce que lundi j'étais gelé et cramé déjà alors que là, ça va ; oui j'ai mal aux canes mais je n'ai pas envie de mettre le clignotant. J'en profite aussi pour faire des selfies comme avec les supporter de STI, mais aussi les spectateurs déguisés, les bénévoles toujours très gentils et sympas "Arigato gozaimasu"... (merci beaucoup).

35, 36, 37... ça commence à sentir bon la fin. Je croise François qui marche, mais avec une mauvaise tête. Je fais le demi-tour au 38ème et je reviens sur lui, il ne peut plus courir, une p'tite photo, quelques encouragements et je repars. Jean-René avait raison, mes jambes répondent bien sur le final, je retrouve une belle allure en passant devant la "Tour Eiffel" rouge et blanche.
Je passe les 39, 40 et 41èmes kilomètres.



Clément nous avait prévenus que l'arrivée n'était pas au bout de la dernière rue mais presqu'à la fin sur la gauche. Même en le sachant... elle parait encore interminable cette ligne droite, j'attends ce fameux virage. Le 42 est passé et... et... ça y est enfin, je tourne à gauche et j'aperçois l'arche finale. Si j'ai passé le 42.195 en 4H32... ma Garmin a encore des hectos supplémentaires à me proposer puisqu'à 100m de la ligne elle indique 43.200 km. A quelques mètres de l'arche, je m'arrête pour immortaliser l'instant puis je repars pour passer la finish'line et stopper le chrono, après 4H39'10, soit moins de 2' de plus que le lundi à Osaka.



Je me classe 15739ème sur près de 38000 finishers, soit dans la première moitié des arrivées, je suis surpris, pourtant ce marathon est plutôt roulant et j'en avais déjà un dans les pattes.
Comme quoi, les jours se suivent, se ressemblent parfois mais chaque épreuve est différente. Sans ma "pause technique" au semi j'aurais peut-être même pu faire un meilleur chrono, lol.

En suivant la file, je récupère un petit sac dans lequel, comme à Osaka, j'y insère une boisson, quelques mets, avant de récupérer la médaille puis le superbe poncho tant convoité.
Je m’assieds quelques minutes pour envoyer des messages aux enfants, prendre quelques photos. Je jette un œil sur le tracking Garmin pour constater qu'Olivia est en approche.
Je me dirige vers le km 41 et une dizaine de minutes plus tard je l'encourage en la félicitant.

Comme beaucoup de concurrents elle n'aura pas pu confirmer son objectif de 4H40. Comme moi et beaucoup, le décalage horaire ajouté à sa bronchite et la chaleur de la course auront eu raison des chronos mais si tout était toujours parfaitement calé, ce ne serait plus drôle, lol. Elle boucle donc son 3ème marathon en moins d'un an et sa 2nde étoile à la "Six Stars" des Majors. J'ai le marathon de New York d'avance sur elle... mais pour combien de temps ?



Il me reste désormais Boston , Londres et Chicago. Les deux derniers sont réputés pour être très festifs et remplis de spectateurs... j'aimerais pouvoir décrocher le dossard de Boston en 2026 et terminer pourquoi pas enchainer avec Chicago en 2026 et Londres en 2027, mais il faudra que le tirage au sort des listes d'attente soient avec moi.
J'ai été très satisfait des prestations de Sport Tours International, je pense d'ailleurs continuer avec eux pour les 3 derniers (avant d'envisager la 9 stars quand Cape Town et Shangaï se seront ralliés officiellement à Sydney). Mais le "nerf de la guerre" aura aussi sa part de décision, donc beaucoup d'incertitudes pour les années à venir, mais l'espoir fait vivre alors continuons de vivre.

Merci STI et merci à toutes celles et ceux qui m'ont accompagné durant ce très beau séjour ; c'est avec beaucoup de nostalgie que j'ai quitté ce beau pays, avec des souvenirs plein la tête, comme d'ailleurs ce survol du Groenland en rentrant à Paris. Si les photos ne sont pas aussi belles que ce que mes yeux ont aperçu par ce hublot, elles vous laissent un aperçu de la beauté du spectacle que nous offre la planète, comme cette superbe vue du Mont Fuji à l'arrivée au Japon 10 jours plus tôt, avec le lever du soleil.





NOTA : je n'ai pas "tout" dit, j'ai synthétisé ces 10 jours en quelques lignes parce qu'il me faudrait encore de nombreuses heures d'écriture. Une chose est sûre c'est que si vous décidez d'aller vous y "promener", vous ne serez pas déçus. Ce site est avant tout dédié à ma pratique sportive, même si quelques "agréments" touristiques sont toujours agréables...

Bonne récup à toutes et tous..

Pour moi la saison est bien entamée, le repos sera de courte durée puisque dans 3 semaines direction Ajaccio pour le semi-marathon en mode "lièvre" pour aider Olivia à décrocher son 1er SUB 2, avant, fin avril d'aller courir autour du lac d'Annecy pour le 3ème marathon de l'année, mon 34ème perso.
Fin juin, ce sera avec les copains Karine & Wawan, Karine & Arnaud, Céline & David ainsi que Pilou et bien sûr Olivia que nous irons nous aligner sur l'Ironman 70.3 de Westfriesland aux Pays Bas.
Mi-juillet je serai en solo sur l'Ironman de Vitoria gasteiz, au pays basque espagnol.

Et après ?

Ben... on verra mais j'ai déjà quelques idées...

Allez, à la r'voyure !

 




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