Hello,
Après deux mois de pratique, à raison de 2 à 3 séances Vibram hebdo, j’ai souhaité « tenter » un dix kilomètres, même si, il semblait un peu prématuré d’oser si vite… la plupart des adeptes préconisant une adaptation de 5 à 6 mois avant de se lancer sur une course.
Bref, j’aime les défis !
Dimanche 20 janvier dernier, après 45’ d’échauffements consciencieux et attentifs, à Saint-Grégoire (près de Rennes – 35), j’ai pris le départ du 10 kilomètres mesuré et qualificatif pour le championnat de France. A noter que la température de 2° et les petites ondées neigeuses n’étaient pas là pour faciliter l’attente du départ sur le bitume, en restant immobile et comprimé dans une meute de près de 1500 coureurs.
Une fois le départ donné, et la troupe lâchée, contrairement à mes habitudes, même si en pôle position sur la ligne des « stars », j’ai immédiatement calé ma vitesse aux alentours de 4’30 au kil (objectif 45’) pour ne pas trop brusquer les mollets et les articulations fraiches. Les premiers kilomètres, régulièrement chahutés par les frottements de foule n’ont entamé en rien la régularité, donnant par la même une agréable sensation de vitesse. Emmené par la ferveur et la légèreté de mes « pieds-nus » j’ai dû à de nombreuses reprises calmer mon ardeur pour revenir aux alentours de ma cadence. Encouragé par certains coureurs surpris et quelques supporters étonnés, petit à petit j’ai fait le vide pour mieux me concentrer sur mon objectif et mes sensations.
Pas de douleurs, pas d’inquiétude sur le revêtement, composé de bitume, chemins, halage de canal, ponts de bois en lamelles, plaques de fonte de canalisations…
Comme avec des chaussures « habituelles » j’ai poursuivi ma course, avec cette impression de ne rien avoir dans les pieds. Le froid, pourtant présent n’atteignait visiblement mes doigts de pieds, comme j’en avais peur. Peut-être que le faible laps de temps qui les faisait toucher le tarmac n’avait pas le temps de les entamer, ou plutôt permettait de les réchauffer.
Dans l’engouement de cette sensation agréable de courir « sans rien » ou presque, dès le 6ème kilomètre, j’ai pris de plus en plus confiance et ai réussi à conserver ma vitesse, qui généralement, commence à retomber avec la fatigue. Petit à petit, j’ai grignoté quelques unités pour terminer à une allure plus que souhaitée ! Le dernier kilomètre a été bouclé en 3’52. Comme quoi, on peut aussi courir « plus vite » sur un finish avec des Vibram.
Source photo : "Courir en Bretagne"
Au final, avec un souhait de réaliser un chrono de 45’ pour mon premier 10 kils Vibram, je termine à la 400ème place, en « seulement » 43’15, soit une sous-estimation d’1’45 sur mon objectif. Plutôt une agréable surprise ! J’ai déjà hâte d’être à la prochaine course, que je risque d’entreprendre plus positivement, mais aussi plus sereinement. Les appréhensions sont envolées, les sensations de courir en Vibram sont pour moi vraiment agréables, j’en suis « addict »… et ce n’est pas mon tendon d’achille, qui depuis 2008 me titille, qui en dira le contraire ; puisqu’à chaque sortie en Vibram, cette douleur s’efface et est de moins en moins ressentie… sauf quand je reprends les chaussures « normales ».
Allez, la suite au prochain épisode !
D+ et allure de la course
Tracé cardio de la course
@ un de ces 4, quand j'aurai quelque chose d'autre à vous écrire ! Bye...