12/11/2024

Et M.... j'ai "replongé" pour un 8ème IRONMAN... en 2025.

posté à 09:24 dans "Saison 2024"



Hello
bon ben... ça m'apprendra à m'inscrire aux newsletters, comme celle d'Ironman.

J'ai reçu hier AM un énième mail d'Ironman, mail qui faisait la promo du full tri de Vitoria Gasteiz au Pays basque espagnol.
J'ai cliqué et.... après avoir étudié quelques points (date, lieu exact, dénivelé, etc...) j'ai cliqué encore au point d'arriver sur la page REGISTER...

Ben j'ai "REGISTERED"...
J'avoue le tarif d'un full avec ce label, ça pique... on est loin des 350 € de Nice, maintenant ça c'est un tarif de half ce prix-là...
Ce sera donc reparti, le 13 juillet 2025 pour enchaîner avec 3.8 kms de natation, 180 kms de vélo et 42.2 kms de course à pieds.



Mon 8ème full Ironman en 16 ans, après mes réussites à Nice en 2008, Embrun en 2009, St-Malo en 2016, Tours en 2019, Copenhague en 2021, le Mont St-Michel en 2022 et Carcans en 2023.
Encore un truc de fou, je sais mais... tant que j'en ai encore l'envie et surtout la possibilité physique, pourquoi ne pas continuer ?



Le décor a l'air sympa ;)



Le D+ à vélo est de 1000m, donc c'est parfait...



La CAP se joue dans la ville... avec à priori une belle ambiance...

Le problème, c'est qu'il va falloir que je m'entraine... en nat, en bike et en cap.
Bon la CAP, avec la prépa des 3 marathons (Osaka fin février, Tokyo début mars et Annecy en avril) ça devrait aller.
Pour la nat... je vais tenter de refaire une séance par semaine avec mon club de St-Grégoire triathlon et en bike ben... quand il fera froid, ou que la pluie remplacera le soleil, ce sera Home Trainer via Rouvy.



Alors pour terminer, si vous voulez venir vous joindre à la "fête" n'hésitez pas ce s'ra avec plaisir... plus on est de fous, plus on "Iron".

Allez, à la r'voyure !

 


26/10/2024

2025... la saison de tous les extras ! :)

posté à 16:28 dans "Saison 2024"

Hello,
comme vous le savez, je suis axé "6 stars majors marathons"...

J'aimerais continuer et un jour je l'espère terminer ce challenge des 6 marathons dans le monde qui comprend les courses de New York, Berlin, Tokyo, Londres, Boston et Chicago.
Les deux premiers sont déjà acquis même si, les chronos ne sont pas de la partie.
Le seul problème c'est que ces marathons sont très prisés et le tirage au sort pour décrocher le sésame est très serré, quand il n'est pas basé sur un chrono (3H25 pour ma caté d'âge à Boston).

Il reste autrement la possibilité de passer par des assos (AFCF) ou des Tours opérateurs. Là aussi les places sont comptées.

Mais parfois il y a des surprises...



Voilà quelques semaines j'ai reçu un mail d'un T-O m'indiquant que ma place en liste d'attente était passée, comme celle d'autres postulants, en première ligne mais... premier arrivé, premier servi !

Heureusement j'étais devant le PC et j'ai pu valider l'inscription... et par la même celle d'Olivia pour ce marathon qui aura lieu au pays du soleil levant... le 2 mars à Tokyo !
Je ne vous cache pas que les "belles choses" ont un prix mais ma devise depuis mon AVC de 2022 reste : "je n'ai pas peur de mourir, juste peur de ne pas avoir profité suffisamment de la vie !"



Je n'ai pas à me justifier mais certains ont le foot comme passion, d'autres les voitures ou encore la clope, avec tous les frais que cela engendre, ben moi c'est autre chose. lol

Un séjour de 10 jours quasi tt compris entre Osaka, Kyoto et Tokyo... Osaka ? mais il y a aussi un marathon à Osaka le 26 février... mais... non ??? non Nico, pas les deux ???
Ben si tant qu'à faire "la route" j'ai décidé de faire deux marathons en 6 jours, celui d'Osaka le lundi et Tokyo le dimanche suivant, sans oublier le 5k la veille de Tokyo.





J'ai déjà fait 115 km en une journée... alors deux marathons en une semaine, "fingers in the noose" :)

Mais ça, ce ne sera que le début de la saison... un mois après, direction Annecy pour le 3ème marathon de l'année... et par la même le 34ème au compteur.



Sans prendre le temps de vraiment se reposer en mai, en juin ce sera à Amsterdam qu'avec un groupe d'amis nous irons arpenter les routes pour s'affronter l'Ironman 70.3 de Westfriedland.



Et après ?

Ben il me manquera un marathon pour arriver à 35... pour ne pas dire 8 et arriver à 42, pour faire un clin d'œil à la distance !

J'hésite encore entre le marathon d'Oslo ou du Loch Ness fin septembre, Jersey ou Budapest en octobre, Nice, Deauville ou encore ou le Beaujolais en novembre, ou pourquoi pas Valence en décembre...

A voir et à étudier encore, sans oublier d'y ajouter peut-être un ou deux "petits" triathlons et un semi-marathon ou un 10 kil...

Un 10 kils ? Oui mais... pourquoi pas avec la mascotte des P'tits Doudous... gros challenge j'avoue quand on ne voit rien, ou presque et qu'à l'intérieur c'est une étuve, lol... mais vous me connaissez, rien ne m'arrête, si je peux faire le spectacle, lol.

J'ai bien réussi à être interviewé incognito sur France Bleu pendant mon déplacement au Vendée Globe la semaine dernière :)



Allez, à la r'voyure !

 


06/10/2024

31ème marathon et 2nd du challenge Abbott World Marathon Majors !

posté à 00:37 dans "Saison 2024"

Hello,
1 an après le report du concert de Mylène Farmer, enfin, nous avons pu assister à son concert "NEVERMORE", au Stade de France. Je pourrai désormais dire "j'ai vu MF en vrai", bon vu la distance, de mon fauteuil à la scène, s'il n'y avait pas eu les écrans géants, ils auraient pu mettre un sosie à la place que je n'y aurais rien vu, lol.
En plus il y avait un pilier avec des enceintes pile dans l'axe, donc moins glop... et comme ces enceintes avaient un son pourri au point de parfois ne pas comprendre les paroles, on va dire que quand le DVD sortira, on pourra réellement profiter de la prestation.
Mais bon, des décors splendides, une belle ambiance et des fans parfois survoltés, ça, dans le canapé on ne l'a pas.



Bref... c'était "une belle journée", avant "d'aller se coucher" vers minuit le temps de rentrer à l'hôtel puisque lever à 4H dès le lendemain pour embarquer à 6H à Roissy, direction la capitale allemande, Berlin.

Objectif, faire et surtout finir mon 31ème marathon, le 2nd par la même occasion d'Olivia.

Si je suis prêt ?

Oui... prêt à aggraver la fissure de l'aponévrose plantaire, côté droit, au risque, comme me l'a précisé le toubib de finir avec un plâtre... prêt aussi à augmenter les douleurs des tendons d'Achille, qui depuis trop longtemps me disent qu'il faut lever le pied... prêt aussi à accentuer cette contracture au mollet droit qui s'est réveillée au semi de Ploërmel en début d'année...

Bref, tout va bien, lol.

Le marathon de Berlin fait partie du challenge Abbott World Marathon Majors. Un challenge qui regroupe 6 marathons dans le monde ; challenge qui, une fois la ligne du dernier marathon franchie vous permet de recevoir une belle médaille originale... celle-ci :



Oui, je sais, c'est totalement un business mais ça me fait un challenge, une motivation pour aller courir au quatre coins du monde.

Avec New York en novembre dernier, Berlin représente la seconde "étoile", alors impossible de ne pas franchir, dans les temps, la ligne d'arrivée. Je sais que la tâche sera complexe, le pied droit est douloureux et les tendons vont très vite me rappeler que l'idéal pour eux serait de rester à la maison.
Mais bon, ce ne sont pas deux bouts d'élastiques en "peau de pied" qui vont faire la loi, lol

Après un retard dû à une valise "oubliée" dans l'aéroport, l'avion décolle et moins de deux heures plus tard on atterrit sur le sol allemand.
Olivia check le train qui nous amène jusqu'à la gare principale appelée "Hauptbahnhof" ; on marche une quinzaine de minute et "enfin" nous posons les valises à l'auberge de jeunesse A&O.

Bon j'avoue, ça change du standing de New York... l'AFCF avait mis la barre très haute, ça va être compliqué de trouver mieux j'ai l'impression...
Après un p'tit déj "sur le pouce", on file récupérer les dossards, à l'autre bout de la ville sur l'ancien aéroport, le Templelhofer Feld. Là on prend un "retour vers le passé" en plein visage. Il s'agit d'un vieux bâtiment désaffecté, avec derrière les deux anciennes pistes de d'avions. L'accès au retrait des dossards est assez fluide et on récupère assez vite le précieux sésame : 28095 pour Olivia et 32565 pour moi. Nous sommes près de 55000 inscrits, un record mondial sur la distance !

On continue vers le "marathon expo et la méga boutique Adidas avec tous les accessoires et vêtements flockés pour la 50ème édition de ce marathon. Après avoir dépensés quelques euros, Olivia m'accompagne vers le reste des exposants... En passant devant le rayon "Ulysses", une marque de chaussures totalement inconnue pour moi, je flashe sur une paire verte kaki. Je craque et je dis au vendeur : "you claim that your shoes are very good, ok then I'll take them and tomorrow I'll do the marathon in them." Le vendeur a sourit, je suis reparti avec la paire de runnings.
En 2009, quand j'ai réalisé mon RP en 3H09, j'avais reçu ma paire de zoot la veille... je ne les ai eues dans les pieds que quelques heures avant de courir, alors je vais rééditer la chose et "contredire" une fois de plus cette règle "il ne faut jamais courir un marathon avec des chaussures neuves !".

Je sais ce que vous pensez, mais c'est moi, on ne me changera plus maintenant, lol...



J'en profite pour les mettre aux pieds et sur le chemin du retour je peaufine les réglages des lacets (lacets élastiques achetés aussi sur le stand à proximité... quand le pied gonfle avec l'effort, c'est plus adapté que les lacets ordinaires.

Retour à l'hôtel, on papote avec Mathieu, de l'asso AFCF puis direction un p'tit resto pour se faire une belle assiette de pâtes avant de rentrer préparer les affaires de course et tenter de récupérer un peu de sommeil, la journée a été longue et usante... plus de 20 000 pas réalisés quand même...

NOTA : depuis 2 jours j'ai récupéré une bien belle crève... nez bouché quand il ne faut pas le moucher toutes les 2', gorge bien chargé, mal de crâne et fatigue générale... comme si je n'avais pas assez de les tendons et autres pépins physiques ! 2024 ne sera vraiment pas mon année pour le sport... mais bon il y a pire, je fais avec.

Dimanche, réveil à 5H50 pour descendre au p'tit à 6H. Rien de spécial... comme Loïc (il se reconnaitra) le jour où il a battu son RP en 2H59 au marathon Seine et Eure, j'enfile quelques morceaux de pain avec du nutella, une pomme et quelques verres de jus multivitaminé. On remonte se poser et je cale le réveil à 7H50... pour partir vers la zone de départ à 8H.

Oufffff... Olivia me réveille à 7H55, quand je me rends compte que j'avais mis le réveil à 8H50 et non 7H50... pour un départ à 9H15, ça aurait été le pompon !!!
Bref on se dirige tranquillou en marchant vers la zone près du Bundestag pour y déposer notre sac d'après-course. Un détour vers des toilettes... enfin le peu qui sont en place quand il n'y a pas 30 ou 40 coureurs dans la file d'attente. ils auraient pu en mettre un peu plus, on est 55000 au départ quand même, non ?

Bref on tente de trouver le SAS de départ et là, gros bordel, les indications sont à peine visible et ça bouchonne tellement que l'on doit se résigner à couper à travers les bois pour approcher sur SAS. Rien ne semble géré, tout le monde escalade les barrières, sans respecter son SAS. On réussit tant bien que mal notre escalade pour prendre notre place dans le SAS prévu au moment ou le départ des Handis puis des pros est donné. Les sweats, tee-shirt et autres ponhos volent au-dessus de nos têtes ; il faut dire qu'on est tellement serrés qu'on ne peut pas avoir froid, lol !





Il nous faudra près de 12 minutes avant de commencer à bouger et environ 18 minutes avant de franchir la ligne de départ. J'enclenche le chrono de la Garmin et c'est partiiiiiiiii !!!

Je sais que je vais vite déchanter mais je prends un départ à mon allure d'endurance fondamentale... enfin un peu plus rapide quand même en slalomant à droite ou à gauche pour me frayer un passage. un p'tit arrêt pour une première photo et je réenclenche la première.
Le public est assez nombreux sur le bord des routes du départ mais je ne ressens pas autant d'engouement, de plaisir qu'à new York ; tout le long de la course je ne cesserai de faire le comparatif, c'est con, mais rien ne me fera optimiser ce parcours. De longues lignes droites, plates mais un décor sans réel intérêt. Je garde mon allure avec les douleurs qui me titillent mais rien de bien alarmant.

Et les chaussures ?
Eh bien pour l'instant tout va bien, un très bon maintien du pied, un bel appui, un amorti agréable...pourvu qu'ça dure, lol !

Je passe le km 5 en 26'25, plutôt bien et à l'aise, sans essoufflement... le 10 arrive et je franchi ce cap après 53'55. Je suis plutôt surpris et satisfait. Comme le disais Steeve Mac Queen en parlant du gars qui tombait du gratte-ciel en passant devant chaque étage... "jusque-là, ça va" ! Je suis sur une moyenne de 5'23 au kilo, c'est quasi mon allure fonda. (un peu plus de 11 km/h)

Je continue à dérouler mais je sens que quelque chose ne va pas... Les ravitos sont composés d'eau, de 1/4 de banane et de pomme... ce n'est pas bon, il me manque du "vrai" sucre rapide. Pourquoi ils n'ont pas mis de coca ???
Je sens que l'allure diminue et je suis de moins en moins bien. je passe le kilo 15 après 1H22, même si je suis sur une moyenne de 5'28 au kil depuis le début, je régresse et la route est encore longue... 27 kms, soit près des 2/3 du parcours à faire encore. Oh p't1 que ça va être long...
Je commence à ruminer et faire des calculs..; Je devrais passer le semi en 2H et comme un marathon c'est 2 fois le semi + 30'... je suis parti pour 4H30 minimum.

Le km 20 est passé après 1H53 mais là je galère, je suis en hypoglycémie, il me faut du sucre !!! Je commence à alterner marche et trot.. Une spectatrice me propose un fond de verre de coca !!! Alléluia !!! et un p'tit bonbon crocodile... j'adoooore, "Danke" chère madame.

8' après le km 20 je passe l'arche du semi, ça me fait 2H01 de course mais je suis cramé, je n'ai plus de jus. Je vois sur la trace garmin qu'Olivia n'est qu'à une quinzaine de minutes derrière, je pense que si je continue comme ça elle va me passer sans soucis. J'essaie de garder un minimum d'allure parce que faire un semi-marathon en marchant, non, ce n'est pas mon trip.
Vers le km 25 alors que le mental a du mal à "faire la loi" je cherche désespérément une alimentation... j'aperçois enfin une supérette de rue ; je sors du parcours et me lâche devant le vendeur !
Une bouteille de 50 cl de cola (en verre comme par hasard..) un bounty et 10 bonbons grenouille type Haribo. Je lâche 5 e et repars sous les yeux et étonnés et les sourires que quelques spectateurs. Ah... Ohhh, Hummmm c'est trop bon...
Je marche vite en rechargeant les batteries, tant physiquement de moralement. Je passe le km 27, le 28, le 29 et voilà le trentième ; 3H14, et dire qu'en 2009, je terminais mon marathon après 3H09 mais là, il me reste encore 12 kms ! ce n'est pas beau de vieillir et surtout de se blesser... mais c'est comme ça il ne faut pas vivre dans le passé, ce qui est fait ne s'oublie pas mais il faut continuer à avancer avec "les moyens du bord".

Olivia s'est encore rapprochée, c'est cool, c'est qu'elle a bien préparé sa course et qu'elle a bien récupéré du marathon des J.O, son premier fait il y a à peine un mois et demi.



Les conditions sont pourtant optimales ; il ne fait ni trop chaud, ni trop froid, le circuit est plat. Il me manque "juste" un peu de prépa, des muscles en pleine forme, une aponévrose plantaire saine, un mollet réparé, des tendons d'Achille souples et un nez et une gorge adaptés à ce type d'effort... sinon tout va bien, lol.
Bon j'en rigole une semaine après mais ce jour-là je n'avais pas toujours le sourire.

Je m'accroche malgré tout et passe le 35ème kilomètre après 3H53, soit une moyenne de 6'40 au kilo... j'ai perdu près d'une minute trente par rapport à l'allure des 15 premiers kilomètres, c'est dur aussi à encaisser mais ça va quand même, ne dramatisons pas non plus. Avec Olivia on s'échange quelques coups de fil ; je pense qu'elle est sur le point de me rattraper. Je lui indique que j'alterne marche et trot mais malgré tout on reste sur le même écart.

36, 37... je calcule approx le temps qu'il me reste pour finir à cette allure... je sais que même en ralentissant je mettrai moins de 5H. Par contre la miss risque d'avoir du mal à finir et accrocher un sub 5. Au dernier appel je la sentais un peu dans le dur... Je la rappelle et lui indique que je vais l'attendre comme elle ne semble plus très loin et ainsi tout faire pour finir avec elle et l'aider à mettre son RP sous la barre des 5H. (Nota : au marathon des J.O elle avait mis près de 5H40)

Je marche en regardant en arrière pour ne pas dire que je marche en reculant... plusieurs spectateurs mais aussi des coureur français m'encouragent et veulent m'aider à repartir, c'est sympa, merci quand même, j'attends juste mon binôme ! Un certain "frenchie" qui m'est totalement inconnu prend même une photo qu'il m'enverra dans l'AM via insta, vraiment cool, merci Baptiste !



Ah, ça y est j'aperçois Olivia, elle me rejoint. Mais je sens que c'est compliqué quand même. Je lui explique qu'on va passer sous la barre des 5H, même sans forcer, il faut juste qu'on marche le moins possible, même en courant pépère, on a presque 40 minutes pour faire 4 kms... On alterne marche rapide et foulée souple. On passe le 40ème après 4H37, plus "que" 2,195 kms à faire... en 23 minutes c'est jouable, même en marchant mais tant qu'à faire on va trottiner.

Même si les jambes brûlent on passe le km 41 et en virant à gauche on aperçoit la porte de Brandebourg, l'arrivée n'est plus très loin.

Allez, on ne lâche rien, ça va le faire, on va passer sous 5H, gooooo.



Les traits sont tirés, la fatigue du voyage, du manque de sommeil entre le concert de Mylène et l'avion, les kms faits la veille... tout ça pèse et ajoute à la fatigue de l'épreuve... mais ça sent bon quand on aperçoit la finish-line, tout près... Encore quelques mètres et on pourra arrêter notre Garmin.
J'en profite pour filmer les 50 derniers mètres et après 4H54'22 ( 6'58 au kilo )ça y est, on est finishers du 50ème marathon de Berlin. Olivia bat son RP de près de 45' et moi j'accroche à mon tableau, ma 31ème médaille de marathon.



Je suis ravi et fier pour Olivia mais... je regrette plusieurs choses sur ce marathon.
- Le décor : il n'y a pas grand-chose à voir sur le circuit, rien ne m'a laissé les yeux ébahis comme aux USA.
- Les ravitos, pauvres en diversité : eau, pommes, bananes... à 260 € le dossard... c'est un peu cheap quand même
- L'organisation : bof... manque de rigueur pour l'accès aux SAS, manque de cabines de WC... le TS de finisher était "payant" en plus du dossard, tout comme le poncho de fin de course. La ravito de fin, un sac avec 2 ou 3 sachets de bretzels et autres biscuits, une pomme, une banane et une bouteille d'eau.
Nota : Pour la petite histoire... au marathon des Vins de Blaye en 2013 : 25 € l'inscription = un kway à l'effigie de la course, une bouteille de vin (+ 1 magnum pour ceux qui courraient déguisés), une médaille au finish + un plateau repas... sans oublier les ravitos avec de l'eau et du coca, du solide et des hots de vin blanc et rouge... pour les habitués, lol

Un grand MERCI aux bénévoles, une fois de plus, ils ont fait un énorme boulot, notamment aux ravitos avec les tonnes de gobelets jetés n'importe où, mais aussi pour sécuriser les coureurs et canaliser les spectateurs et supporters.

Un autre MERCI à l'asso AFCF Association Française des Coureurs de Fond sans qui nous n'aurions pu avoir notre dossard pour cette course... les marathons des 6 Majors sont très compliqués à décrocher... Je compte sur eux pour m'aider à récupérer des dossards pour quelques uns des marathons restants, avec si possible un "vrai tee-shirt" sympa de l'AFCF pour couriret ainsi être mieux repéré comme le sont ceux de France Marathon, Sports Tours Internationnal, Planète Tours et j'en passe.

Après quelques photos, on part clopin-clopant récupérer notre sac d'après course et on reprend la direction de l'Hôtel. Un p'tit arrêt au Burger king (on l'a bien mérité, lol) et on se pose dans le lobby de l'hôtel pour savourer nos menus. Je suis bien cassé et malgré les tonnes de Vics Vaporub étalées depuis 3 jours, je n'arrête pas de tousser et de me moucher ; comme quoi, sans réel entrainement, les pattes blessées mais avec des chaussures neuves et une bonne crève, un marathon ça se fait, il faut "juste" un peu de volonté, lol !!!



Une petite pause allongée jusqu'en soirée avant d'aller chercher un p'tit truc à manger et d'essayer de s'endormir, malgré les courbatures.

Le lundi, on en profite pour visiter quelques petits trucs un peu "essentiels" comme le check Point Charlie, le Bundestag, le Denkmal für die ermordeten juden europas (mémorial des juifs assassinés), quelques points stratégiques du célèbre Mur de Berlin... mais pas énormément de choses non plus, la ville a gardé ce caractère "triste" des années 80 avant la chute du mur...













Une dernière nuit à Berlin avant de retourner au "pays" sous la pluie allemande.

Le retour est consacré au repos et à la saison 2025 qui va être... encore plus loin... et en moins de 4 mois, accumulera 3 marathons et un Half Ironman dans 3 pays différents et sur 2 continents, mais je n'en dis pas plus, je vous réserve prochainement une actu pour vous dévoiler le programme !

Je vous remercie d'avoir lu ces "quelques lignes" de Retex et vous souhaite une belle fin de saison.

Allez, à la r'voyure !

 


17/08/2024

Le marathon des J.O, même blessé, on ne passe pas à côté !

posté à 14:04 dans "Saison 2024"

Hello,

20024 dossards "seulement" avaient été offerts pour 400 000 demandes...
Il était donc important de ne pas rater l'occasion et surtout d'aller au bout.

En compagnie d'Olivia, qui se lançait sur son premier marathon, levés à 8H du mat direction la capitale.
Après 10 à 12 kms de marche dans Paris (retrait des dossards, dépose des vêtements à la consigne, restauration, etc...) malgré la chaleur, parfois étouffante et humide, on se dirige dans le SAS 5, il est aux alentours de 20H30.
Le temps s'égrène... à 21H30 on bouge... on se dirige doucement vers la ligne de départ.



21H40, le décompte et c'est parti pour... de nombreuses heures de course à pieds.

Les rues sont bondées, le public ne cesse de nous encourager, la musique parfois nous explose les tympans... bref le rêve devient réalité, on fait le marathon des Jeux Olympiques !
Une course que l'on ne fera qu'une fois dans notre vie... c'est énorme !

On passe dans la rue de Rivoli, devant la colonne de la place Vendôme, on traverse les Tuileries, ce qui nous permet d'apercevoir la Vasque Olympique...



J'ai de plus en plus soif, il fait lourd et chaud et le premier ravito (que je croyais au 2.5 k n'est en fait que sur les quais après le 5ème kil...

Un œil sur le Trocadéro et la Tour Eiffel, de l'autre côté de la Seine après avoir passé quelques pont "souterrains". Déjà je marche quand le déniv est positif. Il faut dire que je n'ai pas pu courir depuis près d'un mois et demi à cause de ma contracture au mollet. Pour le moment je ne ressens pas d'onde négative alors je veux retarder au max l'éventuelle rechute.
De toute façon je n'ai aucune contrainte de chrono, à part la barrière horaire de 6H30, je veux juste finir !!!

Je passe le 10 après 1H02 mais déjà j'ai 300m d'avance sur ma Garmin.
On quitte les quais de Seine en direction de Boulogne Billancourt, le public est toujours présent, ça fait du bien. Je m'arrête une minute ou deux pour discuter avec Kenza et Nico et je continue vers le Pont de Sèvres pour traverser la Seine et prendre la direction de Versailles. Il commence à se faire tard.

J'arrive au km 15 et là, ça se complique en arrivant Ville d'Avray. 5 km de montée, certes progressive mais je dois alterner de plus en plus ma course avec de la marche. Dès le début les tendons d'Achille m'indiquant que les kilomètres qu'il me reste à faire vont être douloureux... les mollets s'étirent aussi et les articulations me rappellent que mes séances d'Home Trainer n'ont pas été suffisamment longues pour oublier les douleurs plus longtemps.

Maintenant il faut passer en mode "j'enlève mon cerveau et je gère en mode : advienne que pourra".
J'ai toujours soif et les ravitos tous les 2.5 kms me semblent parfois trop espacés... même si l'eau tiède n''est pas des plus agréables. Un peu de coca m'aurait fait du bien de temps en temps. Mais je ne vais pas me plaindre, à New York j'avais payé mon dossard 600 $, là c'est gratuit...

Un coup de fil et quelques SMS d'échangés avec Olivia me rassurent sur le fait qu'elle n'est qu'à 1 ou 2 kms derrière, elle gère. Sa prépa, même tronquée par sa mission J.O est bénéfique.

Je passe le km 20 en 2H12 et j'en profite pour valider mes pas sur Weward...40225 aujourd'hui, et le marathon est loin d'être fini, c'est dire que le quota va aussi être explosé pour la journée qui suit !!!



La descente fait du bien, je relâche les bras et essaie de détendre le reste des muscles mais les crampes, malgré les pastilles de Sporténine font mal et m'empêchent de lever correctement les genoux.

Le semi... enfin... on vient de passer minuit, ça fait déjà 16 H que je suis debout et j'ai plus de trente bornes dans les pattes. Je suis trempé, j'ai mal partout, mais... je fais le marathon des JO !!! Alors je garde le sourire, je remercie les bénévoles, les collègues et les "gengens" aussi, les pompiers, le SAMU présent sur le bord de la route et j'encourage par une tape dans le dos ou quelques mots celles ou ceux qui ont l'air d'être dans le dur.

Le public a diminué, mais il est toujours aussi encourageant, ça motive à rester dans la course.

22, 23... ça y est le Château de Versailles, éclairé dans la nuit noire, il est magnifique. Maintenant on fait "enfin" demi-tour, on rentre à Paris. La ligne droite, l'avenue de Paris, mesure près d'1.5 kms... c'est long, c'est large et en partie en faux-plat montant, ça pique quand même.

25, 26... on approche du mur des 30... la fameuse côte des Gardes, celle qui nous offre de belles portions à plus de 12%. Et dire que le matin le vainqueur du marathon olympique a battu le record sur ce circuit... je n'en reviens pas...

27 et 28... ça y est on est dedans après être passés sous le pont du RER de Chaville.

Bien sûr je marche, de façon active en balançant les bras mais je marche. Les jambes n'en veulent pas plus de toute façon. Après 500m on redescend mais ma joie est très vite calmée en apercevant au loin ce MUR éclairé de cerceaux multicolores. Oh la vache... putain c'est quoi ce truc ???
Le public rigole quand je lui demande où se trouve l'ascenseur... Tout le monde marche, moi le premier mais je double du monde.
Certains ont les mains sur les hanches, d'autres sur la tête... il y en a qui sont appuyés sur les barrières, d'autres assis pare-terre... on sent qu'on est dans le dur.



Près d'un kilomètre de bosse ça use, je n'ose même plus regarder ma Garmin.
On dit qu'en temps normal un marathon c'est le chrono du semi x 2 + 30'... là la règle n'est plus valable... on sera plus près de 2 semis + 1H ou 1H30...

Je passe le haut de la butte, enfin, et je passe le km 30 à 1H24, soit plus de 3H30 de course... et il en reste 12 !!! Oui faut être taré, lol

"Nico, il est où le plaisir là, hein ? Tu peux nous expliquer ?"

Ben c'est mon 30ème marathon et en plus c'est celui des J.O... j'ai 51 ans je cours encore, je pourrais être dans un fauteuil roulant, surtout depuis mon AVC il y a deux ans, mais non je suis là au milieu du public qui nous encourage... vous ne pouvez pas comprendre, il faut vivre ça de l'intérieur, ou simplement être moi...

En 3 kms de descente on perd 140m de dénivelé. Certains marchent mais même si mes quadris souffrent, je cours, enfin je trottine à 7' au kilo. La tour Eiffel est en point de mire. Dans cette descente de l'observatoire je me rappelle mes 3 Ecotrails de 80 kms... alors 42.2 c'est quoi ? A peine plus de la moitié, alors on ne va pas pleurer, lol.



Désormais on est revenus le long des quais de Seine, on longe le Parc de l'Ile St-Germain. Contrairement à l'Ecotrail, il n'y a pas de voiture on court sur la route, pas sur le trottoir. il y a toujours du public, les applaudissements ne manquent pas.
On "passe" le périph puis le Pont du Garigliano, ça sent bon... plus "que" 6 kms...

6 bornes c'est quoi ? Une petite balade de décrassage un lendemain de course...
Malgré tout je marche dès que la route s'incline défavorablement. Je suis cassé de partout, j'ai les épaules en vrac ; les pattes qui ne gigotent plus qu'elles ne courent... bref, je suis passé en mode "zombie". Il faut dire qu'il est déjà 2H du mat, ça fait 18H que je suis debout, "accessoirement".

J'en profite pour faire un coucou à la Statue de la Liberté. En novembre dernier j'avais salué sa grande soeur, à New York. La Tour Eiffel est de plus en plus grande, ça fait du bien...

Un p'tit selfie souvenir devant la grande dame ornée de ses anneaux olympiques et je bifurque à droite 200m àprès. L'avenue de la Bourdonnais est longue, usante mais il y a de plus en plus de monde sur le bord de la route. Il reste moins de 3 kilomètres à parcourir. Plus question de marcher, à part pour envoyer un ou deux textos d'encouragements à Olivia qui est dans le dur, mais ça se termine, Goooo.



Je passe l'Ecole Militaire avant de faire un droite, gauche et encore gauche.

Le boulevard des Invalides, c'est la dernière ligne droite... c'est dur mais porté par les encouragements je tente de garder mon allure qui oscille entre 7 et 8' au kilo.

"Plus qu'un virage à gauche et un à droite et c'est terminé, bravo" crient certains dans le public.
Je commence à apercevoir les projecteurs et effectivement après ces fameux virages on aperçoit la moquette et ça y est la ligne d'arrivée.
J'en profite pour filmer en courant cette arrivée mythique des Jeux Olympiques, c'est génial !!!



5H17'08... voilà mon chrono après 43.06 kms sur ma Garmin mais officiellement 42.195 km.

Je viens finir le marathon des J.O, mais aussi mon 30ème marathon !!!

Il est 3H10 du mat... ça reste un exploit quand même dans mon état et après une journée comme celle qui a précédé...

Je marche un peu et un bénévole me passe autour du cou le sésame, cette médaille est superbe ! Merci à l'orga de m'avoir permis de réaliser cette course magique, même si compliquée et physique...

Je retourne sur la ligne d'arrivée attendre Olivia qui, quelques minutes après moi, passe à son tour la finish'line de son premier 42.2 k !



Voilà une belle journée qui prend fin, entre rires et larmes, mais avec pleins de souvenirs dans la tête...

Il nous faudra quand même marcher près de 3 kms pour récupérer le sac à la consigne et surtout choper le taxi qui nous ramènera à la voiture... Douchés et couchés à 6H, soit après 22 heures sans fermer l'oeil, l'exploit prend une nouvelle envergure, d'autant qu'à 9H nous avons remis les corps à la verticale pour prendre le p'tit déj et rejoindre la Bretagne... demain lundi, il y a le boulot...



Allez, à la r'voyure !

 


01/06/2024

Triathlon : du S de Bain de Bretagne au M de Vendôme...

posté à 23:09 dans "Saison 2024"

Hello,
depuis de nombreux mois, pour ne pas dire depuis l'été dernier, le temps est plus consacré aux travaux (dans la maison) qu'au sport, à part un peu de course à pieds, plus que du triathlon.

C'est aussi une "excuse" pour ne pas aller nager; lol, vous connaissez mon amour pour cette discipline... mais discipline qui malgré tout tient une belle part en triathlon, même si elle reste, entre distance et durée, la moins longue du trio.
Bref, donc depuis le Half Ironman du Luxembourg, le 18 juin 2023, je n'ai pas nagé... ah si pardon, j'ai nagé 500m le 30 août à 2'49 au 100m et 2700 m le 19 novembre à 2'06 au 100m.
En bike... c'est presque pareil... 26.83 km le 28 juillet, 49.63 k le 29 et 56.47 k le 9 septembre. Depuis le Specialized était accroché au mur... Heureusement, j'ai fait quelques "virées" en HT via Rouvy, mais bon, rien de bien extraordinaire.

En CAP en revanche, j'ai "mangé" du bitume... prépa marathon de Colmar et je me suis "encore" blessé aux tendons d’Achille, malgré tout je l'ai fait, le marathon de NY dans la foulée avant une petite "pause".
En début d'année j'ai remis les asics pour préparer le marathon de Paris mais avec ma contracture au semi de Ploërmel... bref...

Donc très confiant sur mon niveau et mon état de training, XPTDR, je me suis inscrit pour accompagner Olivia et Sarah sur le Tri S de Bain de Bretagne, le 28 avril, à 10H.

NOTA : je terminais ma nuit de taf à 7H, pour reprendre le soir à 18H50... no comment !

Dans le parc je retrouve "Ayoun" et son fiston... les grégos, comme moi !



Dans une eau à 12.5°, j'ai été ravi de reprendre la brasse et le dos crawlé pendant 200m avant de réussir à mettre le visage sous l'eau. Qu’est-ce que c'est bien le triathlon !
Nous étions quand même 158 au final, je ne suis pas le seul fou "de la terre", lol.

Après un peu moins de 19' d'aqua'freeze, direction le parc vélo pour enfourcher le "mulet" puisque le drafting était autorisé. Le "bonus" c'est quand voulant fixer mes chaussures sur les pédales avant le départ, j'ai cassé l'avant d'une des pédales, rendant impossible la course avec les chaussures adaptées.
Je chausse donc mes asics et direction la route pour 2 boucles de 10 k avec de belles bosses...
Un peu de moins de 40' pour les 20 bornes malgré tout, ça va, surtout en baskets.
Il ne restait plus que les 5 k de CAP, à boucler en 28'30.

Au final, j'accroche une 98ème place et un chrono de 1H30'21.

Je suis assez content, comme quoi, l'entrainement n'est pas indispensable, lol !
J'avoue que la nuit de taf le soir, et les jours suivants ont piqué un peu... la récup a été plus longue et plus compliquée que quand je suis préparé.

Et depuis me direz-vous ? Motivé pour t'entrainer pour attaquer le M de Vendôme ?

Euh... comment dire. En fait je n'ai pas le temps, j'ai des travaux à finir, j'axe sur les priorités, même si ce tri est le régional Police FSPN.

Avec 726 inscrits, une météo plus clémente et un groupe de collègues très sympathiques, j'étais déjà dans de meilleures conditions, même si depuis Bain je n'ai fait que 2 vols de parapente et un footing cool de 9 km.

Avec Olivia, inscrite également dur le M, une fois le dossard en poche et quelques photos pour groupe FSPN, direction le parc avec le vélo et les affaires de nat et run. Il fait beau et le soleil est agréable. L'eau est annoncée à 21°... bref les conditions sont réunies pour passer un bel après-midi.
Les départs sont échelonnés pour éviter la machine à laver mais au final, quand le groupe des suivants te rattrape, c'est l'bordel... y'a vraiment rien de tel que le rolling start !

J'ai limite trop chaud en combi mais sans elle, la nat serait plus que chaotique. Je passe une à une les bouées mais quand, vers le 1er kilomètre, je suis rattrapé et dépassé par des concurrents de la vague suivante, les fourmis reviennent dans mes mains (oui les travaux me flinguent les canaux carpiens... donc je ne sens plus mes mains par moments). Je n'ai plus de notion d'appui alors j'essaie d'augmenter les battements de jambes pour compenser. 300m à peine plus tard, les crampes arrivent derrière les cuisses... là je paie mon manque de training. Il me faudra près de 38' pour faire les 1500m de nat (enfin 1626 à ma garmin), soit une allure de 2'20 au 100m, ça va.



Dans le parc je m'affaire rapidement au changement de discipline. Olivia arrive 1 ou 2' derrière, elle a bien nagé aussi, comme moi vu son faible training, lol.

En quittant le parc je me rends compte que mon dossard est resté à mon emplacement... j'accroche le bike sur un emplacement vide et demi-tour au trot pour aller le récupérer. Dommage la T1 était bien réussie...

En bike je retrouve vite mes automatismes ; j'enfile et serre les chaussures une fois arrivé sur la portion plate, j'absorbe quelques gorgées de H4 et c'est parti pour envoyer des watts...
Watts oui mais... à peine 3 k de fait et le 1er mur !!!
Une patate de 400m à près de 10%. Même le motard qui emmène l'arbitre est au sol, il n'a pas bien pris le 2nd virage... pas de blessé c'est l'essentiel.

Le faux-plat derrière est moins galère mais déjà les cuisses ont compris qu’elles allaient brûler des lactates ! Le circuit passe à peu près bien. Par moment le revêtement n'est pas top et certains virages serrés mais les bénévoles, en plus de nous encourager signalent parfaitement, encore Merci !!!



Les bosses à 4 ou 5% se suivent et vers le 20ème on se retape une belle patate de près de 700m à + de 10% encore, avant d'enchainer sur sa "petite" sœur vers le km 23. Je passe de 40km/h à 4 ou 5, ça commence à être un peu ch... j'avoue, même si je remonte pas mal de monde. Je n'ai pas mes jambes habituelles mais elles font le taf sans trop crier.
25, 30, 35, ça commence à sentir bon même si les deux derniers murs arrachent la g..... , pour rester poli. J'ai l'impression que parfois certaines bosses sont "gratuites", qu'elles n'apportent rien au parcours, juste un peu + de dénivelé...
En plus faire toutes les bosses en danseuses, ça me ruine les main puisque j'appuie sur les poignets, donc sur les canaux sanguins... pfff
Après moins d'une heure trente, je rentre au parc... 42 kms au compteur, c'est plus que les 40 prévus au départ, grr...

Je sens que la CAP va piquer en me penchant pour mettre mes Noosa tri. Les cuisses ont raides et tendues et j'ai une p'T1 de douleur au niveau du genou qui m'impose un arrêt pour masser avant de repartir.
Je chope le 1er ravito pour manger un peu de "solide" j'avais oublié ça sur mon bike... c'est malin. Un peu de pain d'épice avec un godet de coca et c'est parti pour les 10 kms de CAP (10,6 au final).
J’ai du mal, comme à mes débuts en tri, à aligner les foulées et quand je regarde l'allure qui avoisine les 6'30 au kilo... je sais que la CAP va être longue.



Je n'ai aucun objectif en terme de chrono, de place, je suis là pour le "fun", pour la course, pour me faire plaisir. Et c'est ce qui se passe. La nat est à peu près bien passée, le bike malgré ses bosses m'a permis de faire une moyenne de plus de 28 km/h, ça va, non ?

Le circuit alterne entre chemin dur autour du lac et portions herbeuses parfois "humides et glissantes" sous les arbres. Mais le public est au rendez-vous, il nous encourage, comme les bénévoles, ça fait du bien. J'essaie de poser avec le sourire devant tous les photographes sans me soucier de ma garmin. Je lis à chaque kil ma vitesse qui s'affiche mais bon, 1' de plus ou de moins, ça ne changera pas ma vie, lol.

Le première boucle est terminée, j'enchaine sur la seconde en me disant que dans moins de 35' s'en sera terminé. Je me fais doubler par pas mal de concurrents, hommes et femmes, dépassés en bike, c'est l'jeu ma pauv'lucette. Je n'ai pas les canes, c'est comme ça.

Les kils se suivent, l'allure ne bouge pas beaucoup. Sur le dernier kil, mes jambes sentent qu'il faut en finir parce que les quadris commencent à piquer. Mon allure est plus rapide. J'arrive sur le tapis bleu et en franchissant la ligne, je vois que le chrono indique 3H21... ça faisait longtemps que je n'avais pas mis plus de 3H sur un M, lol.
Bon les distances et surtout le D+ du vélo (plus de 450m) ont beaucoup joué, même si la principale raison est le manque évident de training. Dans ma caté de + de 50 ans, il en reste quand même 31 derrière, lol, je ne suis pas encore "fini".

Au final, le chrono est plus exactement de 3H21'09, je suis classé 577ème sur les 725 finishers, mais avec le sourire, c'est l'essentiel, non ?



Il est donc temps que les travaux se terminent pour que je puisse me remettre sérieusement au sport... le réel et seul objectif de la saison reste le marathon de Berlin, fin septembre.
Je ferai peut-être d'autres courses ici là ou après, mais elles seront comme ces triathlons, "juste" pour le fun.





Merci à infosport.fr pour toutes les photos... gratuites et sans le filigrane sur simple demande...

Allez, à la r'voyure !


 




» Consulter les archives

RSS



     
Designed by Nico35