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30/06/2025
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Hello
voilà déjà une semaine, qu'avec Olivia, Erwan, Arnaud, Pilou et David, j'ai fait et terminé l'Ironman 70.3 (1.9k de nat, 90k de bike et 21.1k de CAP) de Westfriesland, basé à Hoorn, au-dessus d'Amsterdam.
Pour éviter les soucis de transfert entre les gares Montparnasse, du Nord, Bruxelles et Amsterdam, finalement avec Olivia nous avons préféré opter pour le trajet en voiture... on en a profité pour charger les vélos des copains, on n'était plus à 4 près, lol.
Bon j'avoue, près de 10H de route, surtout pénible en traversant la Belgique, notamment Anvers, mais aussi Amsterdam à l'heure de pointe. Mais ça nous aura préparés pour l'Ironman de Vitoria Gasteiz, sur lequel nous irons "aussi" en van.
Grâce à la logistique de Wawan, nous avons pu passer un séjour "aux p'tits oignons".
Dès le samedi matin, direction en bike sur le site de l'Ironman pour y récupérer les dossards et déposer les vélos + accessoires de course dans le parc.
Direction ensuite la capitale pour un p'tit tour en bateau sur les canaux, histoire de visiter en mode "express" Amsterdam, avant le retour "home" pour la pasta pré-dodo.
Dimanche matin, debout 4H pour un départ sur site à 5H, le départ nat étant programmé à 7H.
Après avoir regonflé les pneus du bike, vérifié les sacs, direction le SAS de départ nat.
Comme à mon habitude, en compagnie de Pilou et Wawan, je me place aux avants-postes et une fois les pros lancés, nous avançons dans la file de démarrage.
Après les 4 bips, Pilou et moi sautons dans le bain. C'est parti pour 1.9 kms de nat.
Un décor splendide au milieu des maisons typiques et des péniches, sous de nombreux applaudissements. Après quelques centaines de mètres, on sort du port et là, les vagues commencent à nous faire comprendre que la suite va se compliquer...
Les aléas de la courses ne sont pas à l'avantage de mes piètres qualités de nageur, mais on fera avec, comme à St-Malo mais avec 400 mètres supplémentaires.
La vitesse semble ralentir mais je garde le cap en tentant d'apercevoir les bouées, souvent masquées par le "clapot". Après quelques bouées jaunes et rouge, j'arrive à la première triangulaire et là, j'entends un gars qui tente de s'agripper en criant "HELP, HELP". Je m'en approche, mais pas trop.
Je vois qu'il est dans le mal. J'appelle un gars sur son canoë en criant à mon tour "come, come help him". Après quelques instant il se décide à approcher aidant de fait le pauv'gars en stress à s'accrocher plus en sécurité. Je reprends la nat, toujours aussi complexe mais je m'accroche.
Une nouvelle bouée de passée, puis une autre vers le large... et "enfin"... je bifurque pour revenir vers le rivage.
Dire que la nat devient plus aisée serait idéale mais l'impression m'aide à y croire avant, enfin, de voir la rampe de sortie.
Encore quelques mètres et voilà, je m'accroche aux rampes, aidé par un TGB (très gentil bénévole).
Je jette un oeil sur la garmin et je stoppe la partie nat pour passer en mode T1 (1ère transition). Le chrono indique 47'13, ça va je suis plutôt satisfait, je visais 50' !
Maintenant... la course peut commencer, lol
Une fois le haut de la combi enlevée, tout en courant, je continue en motivant le public massé de chaque côté des barrières à se réveiller pour nous encourager, moi et mes amis de "galère" du moment.
Dans le parc, je récupère mon sac contenant mes affaires de vélo et je passe du mode "pingouin" en mode cycliste du dimanche. Pas de Pilou ni de Wawan dans le parc, ça doit faire un moment qu'ils sont sortis... on verra en bike si je les récupère.
Après 7'07 de transition (c'est long aussi de mettre des chaussettes fivefingers quand on a les pieds mouillés et collants...) je saute sur le vélo, encouragé par nos accompagnatrices du jour, Karine et Céline. Karibou et Sophie les rejoindront quelques heures plus tard.
Dès les premiers hectomètres, déjà sur la plaque, j'envoie les watts, il faut que ma trisuit sèche au plus vite, lol.
Une gorgée de H4, puis 2 et c'est parti à la poursuite de wawan et Pilou.
Sur Rouvy, quelques semaines auparavant j'avais fait ce circuit, en 2H29 mais là je sens que la partie va être différente. Le vent se lève, ce n'est pas bon signe !
Le long de cette côté je vois que les vagues s'amplifient et que ma roue lenticulaire, derrière ressent les rafales. Pourtant je remonte et dépasse des dizaines de triathlètes. Je suis à priori bien mais ma position sur le vélo n'est pas si agréable que ça, j'ai l'impression d'être trop bas devant. (à l'issue de la compétition, de retour au pays, après quelques réglages et quelques essais la réhausse de poste de commande de 4/5 centimètres aura été salvatrice).
Le vent souffle bien et j'ai toujours l'impression de l'avoir de face, ou tout au moins très peu de fois favorable, dans le dos. Le décor est vraiment sympa, ces belles maisons typiques sur le bord de la route, les bénévoles qui gèrent parfaitement le flot de circule, ces paquets d'oies ou d'huitriers-pie qui sont dans les champs et ces quelques moulins... c'est vraiment top.
Malgré tout la moyenne oscille aux alentours des 33/35 de moyenne.
Après plus d'une heure trente, je commence à sentir que les canes faiblissent... la vitesse diminue et là je commence à me rendre à l'évidence que mon chrono de 2H29 obtenu sur Rouvy ne sera pas identique en réel. Je continue à doubler des athlètes mais moins, en revanche de plus en plus me doublent. 40, 45, 50... le vent s'est amplifié et ma moyenne descend encore, pfff
Heureusement le décor est toujours aussi sympa, même ce musée "citroën" sur la droite avec des GS, ami 6 et j'en passe.
55, 60, 65... ça commence à être long, même si le passage devant la pancarte du "col" de 2% sur 200m permet de retrouver le sourire, dans ce "plat pays" ! Par contre j'ai de plus en plus le bide en vrac... à quand des toileeeeeettes ????
Le vent ne faiblit toujours pas et j'ai hâte d'en finir, même si cette discipline est ma préférée du triple effort ; mon home trainer et mon abo Rouvy me manquent, la vraie vie est parfois dure ! lol
70, 75... ça commence à sentir bon. La fin du parcours alterne pas mal de changements de direction, des relances, des passages de ponts, de tunnels, bref, rien qui me permettra de reprendre de la vitesse mais à défaut de ne pas en perdre trop.
Ca y est, je rentre au parc après 2H49, soit les 91.29 km au final à 32.3 km/h.
Direction la T2 en trottinant, après avoir remis le bike au rack.
Je vois David qui termine sa transition, m'indiquant au passage que Pilou et Wawan venaient juste de quitter le parc pour le semi.
Finalement on est restés "groupés".
Je termine, après 2'47 et c'est au tour d'Arnaud de pointer son nez. On papote quelques secondes et je quitte le parc, sous la flotte qui était annoncée, pour prendre direction la course à pieds.
Déjà 3H46'30 de course. J'envisageais 50' de nat + 10' de T1, 2H30 de bike + 5' de T2 et pour finir 2H30 de CAP soit un total de 60' + 2H35 = 3H35 + 2H30 = 6H05 de course. J'ai déjà plus de 10' de retard sur mes prévis et vu la fatigue des jambes, ça risque d'être compliqué de mettre 2H20 en CAP, mais sait-on jamais :)
A peine quelques centaines de mètres de faits que mon p'tit bonhomme me double à une vitesse de warrior... Il est en forme Arnold !!! On est en train de bien se faire laver avec cet orage qui commence... pfff, au moins comme ça on ne va pas trop chauffer, lol.
Moi je n'ai qu'une hâte... trouver des p't'1 de toilettes... comme j'ai oublié qu'il y en avait dans la zone de T2, quel con !
Mon allure est "vach'ment" aléatoire, j'ai les jambes dans le gaz, comme d'hab me direz-vous après le vélo. Je repasse devant le départ de nat puis à droite vers la plage où se trouve l'arche d'arrivée.
Le premier ravito... ouf !!! Enfin des toilettes... je vous passe les détails mais j'en ressors à peu près deux ou trois minutes plus tard, en meilleur état. Je prends un coca un bout de banane et je reprends ma course. L'allure ne change pas mais je me sens mieux.
Bonus, la pluie a cessé !!!
Je croise Arnaud qui revient déjà vers l'arche puis le centre-ville de Hoorn. David a du passé pendant que j'étais "assis". 1km, puis 2... au second ravito j'aperçois Wawan.
Je continue vers une tente jaune où je fais mon demi-tour, en tentant d'éviter quelques moucherons. J'ai les jambes lourdes, je n'arrive pas à me mettre dans ma course. A chaque ravito, je m'arrête et marche pour prendre le temps d'avaler de l'eau et m'asperger aussi pour refroidir la machine qui chauffe... parfois un gel Maurteen, parfois un bout de banane ou en fonction ce qu'il y a pour essayer de me caler.
Je re-croise les copains de la team Wawan dont Pilou qui semble dans le dur (j'apprendrai après que les douleurs à son genou lui imposent un rythme très bas).
Dans le centre-ville j'aperçois nos pom-pom-girls qui encouragent les athlètes aux "beaux vélos" dont moi quand je passe... ça fait du bien mais je ne m'arrête pas, je préfère rester dans ma course.
C'est reparti pour une seconde boucle. J'ai l'impression que les gambettes sont mieux, mais surtout le mal de bide a passé, ouf !
Je croise à nouveaux les "stars" en rose et noir, mais en jetant un oeil au chrono je vois que je reviens un peu sur Wawan mais pas mal sur Pilou.
Les coureurs du 51.50 qui en ont terminé sur le vélo, ont une boucle moins longue que le nôtre et avec seulement 10 km de CAP beaucoup me doublent et filent sur l'arrivée. Il y a encore pas mal d'athlètes sur le circuit mais je sens qu'à chaque tour les allées sont moins parsemées.
Au ravito j'aperçois Olivia qui elle aussi en a terminé avec le vélo et est maintenant sur le semi. Elle parait en forme, tant mieux, un p'tit bisou et c'est reparti, il me reste encore une boucle et demie à faire. Je passe pour la seconde et dernière fois devant les pom-pom-girls qui font monter le son, merkiiii !
Près du départ de nat, sur cet aller-retour de quelques centaines de mètres j'aperçois Pilou, en face ; je sens que je vais bientôt revenir sur lui alors qu'Erwan pointe à plus de 10' devant.
Encore quelques minutes et juste avant le ravito je fais une p'tite caresse à Pilou qui, comme à son habitude "grogne". Il a raison les caresses à certains endroits sont plus sensibles, lol !
Je l'encourage à s'accrocher et je continue à mon allure.
David et Arnaud en ont déjà fini après 5H24 et 5H32. Mes jambes semblent moins entamées et mon allure plus rapide, il ne reste plus beaucoup de kilomètres, ça aide aussi surement !
Je file vers le dernier demi-tour au bout de la ligne doite, il est quand même temps que ça se termine.
Quand je re-croise Pilou, il est déjà 4' derrière moi... le pauvre. Je croise une seconde fois Olivia, c'est bon elle a le sourire et semble bien, elle va exploser son chrono.
Dans ma tête j'ai beau essayer de calculer le mien, je n'y arrive pas... et comme mes yeux m'empêchent de voir les petits chiffres de ma montre, je ne sais pas où j'en suis, mais ce n'est pas grave.
Erwan en a fini après 6H06, le bougre il a encore la patate !
Plus que 2 kms, puis un... mais il me semble très long.
500m, 400, 300, 200... ma Garmin a déjà passé la distance du semi...
Je recompte bien les chouchous, j'en ai 3, je peux donc bifurquer à gauche, vers la ligne du finish.
Sous les applaudissements et les paroles du speaker, je termine les quelques mètres sur la moquette rouge et noir, après 6H19'44 de course.
Je file retrouver les 3 amis et m'enfiler un bon verre de coca... enfin !!! Mais je commence à avoir froid. Je file chercher mon sac de vêtement pour me sécher un peu mettre un tee-shirt sec. Pilou arrive à son tour, après 6H27 de course. Je check le tracking de ma Garmin et je file vers le bord de la route pour revoir Olivia sur le circuit. C'est sa dernière demi-boucle, elle va pulvériser son chrono du Luxembourg !
Je file me chercher des frites pour me réchauffer l'estomac et après 7H25 de course, je peux filmer l'arrivée d'Olivia en termine à son tour.
Voilà tous les membres de la Team est FINISHER ! Bravo à vous... et merci à nos supportrices...
Maintenant, place à la fin de prépa pour accrocher autour de mon cou, le 13 juillet, à Vitoria Gasteiz en Espagne, cette nouvelle médaille !
Allez, à la r'voyure !
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11/06/2025
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Hello,
dimanche dernier, à St-Malo, j'étais inscrit pour mon premier tri de la saison.
Comme à Vendôme l'an dernier, je représentais la FSPN (Fédération Sportive de la Police Nationale).
Ma prépa étant axée (normalement sur le papier) sur l'Ironman du 13 juillet, cette course de 1500m de nat, 40 k à vélo et 10 k à pieds était une bonne mise en place pour le début de la saison.
Arrivé la veille sur site, malgré les belles averses et les rafales de vent, soutenues, je suis allé faire la reco du circuit vélo ; les 3 compères ayant préféré aller nager... tant qu'à être trempés, lol. Hormis 2 belles bosses au niveau de la commune de St-Vincent, le tracé était propice à une belle moyenne.
Bien qu'abrité dans le van, la nuit n'a pas été des plus belles puisque la météo n'a pas faibli avant 3 ou 4 H du mat : vent fort, belles draches de flotte, bruyantes sur le toit de tôle...
Mais dimanche matin, la météo s'était bien améliorée, même si le vent soufflait bien encore.
Vers 10H30, après avoir enfilé ma combi (qui comme chaque année semble avoir rétrécit, lol) je suis allé faire quelques mètres de crawl/brasse dans l'eau fraiche mais surtout agitée.
A 11H, e compagnie de 414 autres triathlètes, je me suis élancé vers la mer de la plage du Val pour les 1500 m de nat, divisés en 2 boucle de 750m, avec au milieu une traditionnelle "sortie australienne". En débutant par une nage en 3/3 j'ai vite compris que pour éviter de prendre des "claques" et boire la tasse le 2/2 était plus sage, même si plus contraignant pour conserver un cap rectiligne pour passer les bouées.
En voyant la trace strava, vous comprendrez mieux que quand la mer "clapote", la trajectoire est plus aléatoire.
Je ne suis déjà pas un bon nageur alors en +, avec le roulis et le tangage... l'épreuve n'était pas pour moi la plus agréable, mais elle fait partie du jeu, alors je ne vais pas non plus me plaindre, je le cherche bien, lol.
Mais bon, entre le chrono "officiel" qui me donne une durée de 40'07 (en comprenant la course du sable à la mer, le retour au parc et la T1), ma Garmin que j'ai arrêtée à l'arrivée dans le parc après 37'35 de nat + course sur le sable, difficile de connaitre le bon timing de nage...
Mais bon, via le tracé récupéré via strava/garmin, je dois avoir mis 34'37, en incluant les 50" de sortie australienne, pour effectuer réellement 1560m soit une vitesse de de 2'18 au 100m... ça reste dans mes allures logiques.
Selon le chronométrage officiel, je serais sorti de l'eau à la 361ème place, sur 415.
Et comme je le dis à chaque fois, à la sortie de l'eau... maintenant le "tri commence" !
Je passe une "vie de temps" à enlever la combi, le sable et les herbes sur les pieds pour enfiler tant bien que mal mes chaussettes Injiji à doigts de pied, puis clipser le dossard, mettre le casque et enfin me diriger avec le vélo vers la ligne de montée.
Je saute donc sur la selle et pose les pieds sur les chaussures jusqu'à, quelques centaines de mètres plus loin quand la route est plus plane, enfiler les chaussures et serrer la tension. Là, encore trempé mais en pleine forme je commence à dérouler, sur la plaque entre les 11, 12 et le 13 dents derrière.
Je commence à rattraper celles ou ceux qui m'ont laminé en nat (d'autant plus que les filles sont parties 5' après nous, c'est pour dire !!!). Un virage, puis deux, quelques relances et direction St-Coulomb sur ce beau revêtement, qui, même s'il est vallonné, me fait prendre des vitesses parfois au-dessus des 52/53 km/h.
Le look 596 répond parfaitement, le pédalage est fluide et la lenti, derrière, me rend bien cette impression de vitesse. Bon toutes proportions gardées une lenti peut faire gagner 5 à 10 watts et réduire la trainée de 5 à 10% par rapport à une roue tradi. Pour résumer, là sur le plat/faux plat, elle me fait gagner un peu de temps et de puissance, mais sur la 2nde partie du tracé, elle m'en fait perdre... mais psychologiquement j'avoue j'ai l'impression d'être "trop fort", lol, sans oublier ce petit bruit de caisson pendant les relances en danseuse, c'est top !
Sur la totalité du parcours, qui au final selon garmin faisait 37.79 km, ma vitesse est de 32.5 km/h.
Selon le chronométreur, au 1er tour je passe 326ème, soit 35 places de gagnées, 307ème au 2nd tour, soit + 19 places encore, au 3ème tour je suis 275ème soit 32 places à nouveau.
Même si sur la portion de "retour vélo" je perds 6 places, probablement le temps de déchausser les Specialized avant la descente vers le parc, j'ai quand même récupéré 80 places sur le vélo, alors à quoi bon me prendre la tête pour gagner 2' en nat... alors qu'en vélo c'est plus simple, lol.

Crédit photo : Orga Triathlon Côte d'Emeraude

Crédit photo : Orga Triathlon Côte d'Emeraude
Par contre là... sans les roues, la compétition se complique...
Je ne perds pas trop de temps dans la T2, mais en remontant la petite bosse de sortie de parc, puis les deux derrière, du début de circuit CAP, j'ai l'impression d'être dans un autre monde !
J'ai mal au dos et les jambes sont absentes... oh p...1 que ça va être long.
Je trottine tant bien que mal avant d'être dépassé par le futur vainqueur (300 mètres plus loin), Yann Guyot du club de St-Grégoire, celui sous les couleurs duquel je cours habituellement. Bravo champion, bravo d'ailleurs aussi à toutes celles et tous ceux qui portaient la tenue rose et noire :)
Contrairement au vélo, là je me fais ramasser par bon nombre de triathlètes, celles ou ceux que j'ai doublés quelques minutes auparavant, mais aussi parce ceux qui ont un voir deux tours de CAP d'avance sur moi.
La première boucle est raide, je ne suis pas dedans, je n'arrive pas à descendre sous les 6'10/15 au kilo. Les 2ème et 3ème tours sont même moins rapides puisque le chrono descend à 6'25/30. Il commence à faire chaud mais je vois bien que de toute façon je ne ferai pas de miracles, le but est juste de "finir" en prenant plaisir sur cette course, même si ce mot "plaisir" est parfois très relatif.
Il m'aura fallu plus d'une heure pour faires les 9.75 kms de cette course, mais ravi quand même d'avoir pu passer ce premier triathlon de la saison, sous les 3 H ; 2H53'35 officiellement.
De la 361ème place à la sortie de l'eau, je termine finalement 350ème, soit 10 places de mieux, il y avait bien longtemps que ça ne m'était pas arrivé... il y a quand même des points positifs, lol.

Crédit photo : Orga Triathlon Côte d'Emeraude

Crédit photo : Orga Triathlon Côte d'Emeraude
Maintenant, place à un peu de récup (même si lendemain matin avec les collègues on s'est offert 12 kms de trail/décrassage sur le GR34), avant de remettre le training en place pour le 70.3 de Westfriesland (Pays bas) le 22 juin prochain, dans 12 jours déjà !!!
Au programme avec les amis de la Wawan Team, 1900m de nat, 90 k de bike et 21.1 k de CAP.
Le tee-shirt est près, maintenant y'a plus qu'à !
Allez, à la r'voyure !
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06/06/2025
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Hello,
comme tout commun des mortels ayant subi un accident vasculaire cérébral cela va faire un peu plus de 3 ans, je suis amené régulièrement à consulter quelques médecins spécialisés et à me soumettre à de nombreux tests et vérifications.
Le 16 mai dernier (oui ça fait presque un mois déjà), j'avais rendez-vous au centre sportif du CHU de Pontchaillou pour faire un test effort sur vélo ergonomique (je préfère quand même et de loin, mon chrono, lol), ainsi qu'une batterie d'examens cardios.
L'objectif à vélo était de dérouler les gambettes, à une cadence entre 60 et 70 coups de pédales par minute.
Le médecin m'a dit (à la fin du test) qu'une personne normalement constituée, de 25 ans développait en moyenne une puissance de 240 watts, mais qu'un homme de mon âge devrait se situer vers 151 watts. J'ai donc pu constater qu'après 11'31 d'effort, la puissance de 330 watts que j'avais atteinte, soit 219 % au-dessus de la cible programmée pour un "vieux comme moi" était aussi largement supérieure à celle d'un minot ayant deux fois moins "d'expérience" que moi.
Comme quoi, il me reste encore un peu de pêche pour faire ce que j'ai envie, sportivement parlant je précise.
Et dire que lorsque j'avais 15/16 ans; mon prof d'EPS m'interdisait de faire des séances de fractionné parce que mon coeur montait à plus de 220 puls/minutes... là je suis monté à 180 en plein effort, à noter que le max prévu pour un bonhomme de 52 années devrait plutôt se situer à 168.
Voilà le détail pour les adeptes des chiffres et courbes...
Puisque les voyants sont au vert, je n'ai donc pas de raison de ne pas continuer ma saison sportive 2025, saison ayant déjà bien commencé, avec 3 marathons et un semi..
Dimanche d'ailleurs, ce sera mon premier triathlon, à St-Malo, sur la distance M ; 1500m de nat (en mer), 40 kms de bike et 10 kms à pieds. Une "petite" épreuve que je ferai sous les couleurs de la FSPN.
3 semaines plus tard, avec Olivia, Wawan, Arnaud, David et Pilou (accompagnés de Karine et Karine, Céline et Sylvie), je prendrai la direction des Pays-Bas pour l'Ironman 70.3 de Westfriesland ; 1900m de nat, 90 km de bike et 21 km à pieds.
D'ailleurs, hier midi j'ai fait le circuit vélo via l'app Rouvy de ce triathlon... une belle moyenne de 35.6 km/h qui me laisse confiant pour cette épreuve, même s'il va me falloir faire encore beaucoup de kilomètres à vélo avant l'échéance, je sens bien que je suis trop juste encore.
Et encore 3 semaines plus tard, le 13 juillet, je serai au départ, à l'arrivée aussi je l'espère bien, de mon 8ème IRONMAN, celui de Vitoria Gasteiz au Pays Basque espagnol ; 3800m de nat, 180 km de bike et 42.2 km à pieds.
Tout ça va venir très vite, il va me falloir bouffer des bornes et des heures de selle, avec quelques sorties de nat en "eau libre" pour me réhabituer à ma combi qui encore surement rétréci, lol, à ma cadence de respiration sans tuba ni sans pull buoy contrairement à la piscine.
Encore un mois et demi de charges sportives avant une petite pose... mais courte, le marathon de Chicago, début octobre ne se fera pas en restant assis devant le PC...
Allez, à la r'voyure !
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02/06/2025
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Hello,
je ne suis pas "fan" d'histoire ni féru de dates ou d'événements, même si le 6 juin prochain sera l'occasion de fêter le 81ème anniversaire du débarquement et in fine de la libération de la France. Mais il y a certaines choses que j'adore, que ce soit visuellement ou techniquement.
Depuis mon adolescence, pour ne pas dire moins, j'ai toujours "flashé" sur la Jeep du débarquement de 44, que ce soit via les fillms regardés et re-re-re-regardés, ou parce que le fait d'en apercevoir roulant à côté de moi m'a toujours fasciné !
N'étant pas "mécano", à part changer une ampoule ou un fusible, en plus de savoir remplir le réservoir, je ne pouvais pas entreprendre un achat de ce type avec des travaux... c'est tellement plus simple quand tout fonctionne !!! ?
Côté budget, impossible aussi de rester dans le mode "débarquement" alors je me suis dit que cette Hotchkiss (1963) et son moteur Turbo Diesel ferait parfaitement l'affaire.
De la miniature au 1/43ème, me voilà passé à l'échelle 1/1.
Une conduite sans direction assistée, loin des boites autos avec ses 3 vitesses + la marche arrière qui grognent un peu, sans clim autre que l'air direct de l'extérieur, un bruit de moteur à faire tourner fous les adeptes des citadines électriques... mais que du bonheur !
Me voilà enfin passé, après plus de 45 ans à attendre, du rêve, à la réalité... tout vient à point à qui sait attendre dit-on...
#jeep #hotchkiss #debarquement1944 #debarquement44 #jeephotchkiss #jeepmilitaire #jeepwillis #usa1944 #hotchkiss1963 #revedegosse #usjeep #bedee #passagedemerlin #ww2 #worldwar2 #worldwarII #secondeguerremondiale #militaryjeep
Allez, à la r'voyure !
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10/05/2025
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Hello,
après les marathons d'Osaka le 24 février dernier et celui de Tokyo 6 jours plus tard, le 2 mars, en 4H37 et 4H39, j'avais un peu le "sum" de passer la barre des 4H et encore pire, celle des 4H30...
Je ne désespère pas...
Entre le décalage horaire du trip au Japon, la fatigue accumulée aussi avec toutes les visites et excursions, j'avoue avoir eu du mal à me remettre "dedans" ; et si j'ajoute à tout ça, le semi en Corse, à Ajaccio fait en 1H52...... je n'ai "rien" fait pour "arranger" la forme...
Entre séances de nat de 3000 à 3800m, Home Trainer bien sûr et un peu de CAP essentiellement sur le tapis je n'avais pas trop la pêche... jambes un peu dans le vague, souffle aléatoire, c'n'est pas beau d'veillir, lol.
Malgré tout, j'avais quand même la niaque et l'envie de retrouver un chrono plus proche des 4H.
Chat Gpt m'a fait un plan mais je ne l'ai pas suivi, la flemme surement en + de la fatigue, entre les vacations nocturnes de 12H08 et mes 10 milliards d'activités journalières.
Alors je lui ai demandé de me prévoir un chrono... et voilà sa réponse :
Merci pour les infos, c’est super clair.
Alors en résumé :
Semi d’Ajaccio en 1h53 début avril = bon indicateur d’endurance.
Ta séance de 21 km dimanche dernier bien gérée, avec une progression maîtrisée.
Tu cours en costume de gladiateur = ça va un peu ralentir à cause de la chaleur, du frottement et du poids.
Ton objectif initial de 4h reste jouable, mais réalistement, en prenant en compte le costume, tu peux viser entre 4h05 et 4h15. Si tu pars prudemment à 5'50–6'00/km sur les 25 premiers km, puis que tu tiens autour de 5'45/km sur la fin (ou au moins que tu ne craques pas), un temps autour de 4h10 est très probable.
C'était positif mais un peu décevant de savoir que le "sub 4" n'était pas "jouable" ! Bon j'avoue que sans lui je m'en doutais, lol, ça ne faisait que confirmer ma forme actuelle. Même si l'IA ne sait pas tout et ne peut pas "deviner" l'état physique de quelqu'un, la forme du jour et tout ce qui fait que les jours vont et viennent et ne se ressemblent pas. Il donne une indication, mais rien de plus. C'est à prendre... ou à laisser.
En décidant quelques jours avant de courir ce marathon en me déguisant, je confirmais que le chrono devenait obsolète, seule la "finish-line" avait un intérêt... en + de la médaille :)
J'ai terminé la création du casque vers 3H du mat... le TGV partait à 10H30...
Jour J...
Avec des centaines d'yeux rivés sur mon costume, je n'avais pas le "droit" de faillir... car comme le dit si bien cette réplique de ce monument du cinéma, Gladiator, "ce que vous faites dans la vie, résonne dans l'éternité". Dans la vie, on n'en n'a qu'une, il faut se faire plaisir, oser les choses, défier la logique, sortir des sentiers habituels. Parfois, je ne sais ni pour qui, ni pour quoi je fais des choses mais au moins elles ont le mérite d'exister :)
Après avoir laissé Marc s'échapper vers le SAS des élites et Olivia quelques mètres derrière moi, sous les coups de boost de Jay Style le speaker, le départ est donné.
Sur les conseils de Jean-Pierre V. je décide de partir cool, entre 5'50 et 6' au kilo.
Mais j'avoue que j'ai du mal, j'ai l'impression d'être trop lent, mais peu importe, il faut que j'essaie... je n'ai rien à perdre, mais tout à gagner.
J'ai toujours les yeux sur la Garmin pour me "calmer", malgré les supporters qui ne cessent de m'encourager : "aller centurion", "oh, bravo césar", "allez astérix", "allez le romain"... et j'en passe.
Malgré l'envie, les kilomètres défilent mais je n'arrive pas à garder l'allure souhaitée et pourtant ce n'est pas faute de m'y forcer...
5'26, 5'14, 5'24, 5'20 ou encore 5'35, les 5 premiers kilomètres sont "trop rapides".
Mais je ne désarme pas...
5'37, 5'41, 5'37, 5'40 et 5'42 pour arriver 10ème kilo que je boucle après 55'15.
C'est moins pire que je ne pensais même si c'est malgré tout trop rapide pour la suite.
Il commence à faire chaud sous le casque et la tunique mais je suis "bien". Je m'hydrate régulièrement avec mon bidon de H4. Les encouragements sont toujours aussi entrainants, j'avoue que sans ce costume je serais comme tous les autres concurrents, "invisible". C'est peut-être ça aussi la clé de la réussite d'une course, se "démarquer" !
Mais depuis le km 4, j'ai un mal de ventre qui ne passe pas et j'ai beau chercher des toilettes, elles restent inconnues au bataillon. J'ai beau repousser l'échéance, il va bien falloir que "maximus" fasse un arrêt au stand pour une "vidange", faute de quoi il ne sera pas possible de finir en l'état.
5'50, 5'40, 5'31, 5'33, 5'31... déjà 15 kils de mangés et les jambes sont toujours bien, elles répondent comme il faut, pas trop vite même si j'ai encore du mal à les freiner.
Le 16ème passe et je croise les leaders de la course. Quelques secondes plus tard, c'est marco que je croise... une fusée souriante, déjà vers le 26ème kil... près de 10 d'avance... ouch !!! il a une foulée de champion le "champagneulais", lol.
5'30, 5'39, 5'44, 5'32, et 5'31 en passant le km 20.
Mon allure est très régulière mais depuis quelques kilomètres je me tors le bide, c'est insoutenable.
Pas le choix, je profite de cette entrée de champ pour m'effacer entre les arbres à quelques mètres. Deux minutes plus tard, je reprends le circuit à l'endroit où je l'ai lâché, mais les jambes ne sont plus les mêmes. Ce n'est pas le chrono qui m'indique que j'ai passé le semi après 7'23, soit en 1H58'40 qui me chagrine, j'ai bien passé 2' en "pause", mais ce faux plat qui se termine par cette bosse me cisaille les pattes. Le nom de cette commune n'aide pas... elle s'appelle "la Thuile"...
Je ne peux pas faire autrement que de marcher pour terminer cette fin de côte.
La descente n'est pas meilleure et là, la tête me dit "Nico t'es mal barré, le retour va être plus long et douloureux", même si ça ne m'empêche pas de prendre la pause, lol.
6'08, 5'46, 5'53, 6'06... je m'accroche en voyant passer la banderole des 25 kms mais j'ai du mal. Il fait chaud mais je m'hydrate, peut-être pas assez d'ailleurs. J'en suis à mon second gel "coup de fouet", ça me fait du bien mais il ne m'en reste plus qu'un, malheureusement.
Jean-Pierre m'avait dit de partir moins vite et après d'accélérer... malheureusement l'ordre s'est inversé.
6'21, 6'04, 6'19, 6'37 et 7'06 en arrivant au "mur" des 30 kms.
2H54'59 et il me reste 12 kms... encore ou plus que, c'est selon.
Le mental est entamé mais les encouragements me font du bien, même si mon costume de gladiateur est plus souvent perçu comme celui de César ou d'Astérix... allez comprendre...
6'38, 6'39, 7'22, 6'51 et 7'58 pour le 35ème.
Beaucoup de concurrents marchent désormais. Je m'astreins à trottiner comme je le peux, sans trop m'arrêter, en encourageant celles et ceux qui sont dans le dur.
J'ai hâte de voir la fin, j'avoue.
Si je prends du plaisir dans la douleur ? Cette douleur n'est "rien petit scarabée", lol. J'avoue que parfois c'est dur mais comme l'écrivent certains sur des panneaux "n'oubliez pas que vous avez payé pour faire ça". Oui c'est vrai, mais si un marathon c'était facile, ça se saurait. Il y a des moments hauts et des moments bas mais si tous mes marathons avaient été difficiles, je n'en n'aurais pas faits autant.
C'est mon 34ème marathon aujourd'hui...
Je m'accroche même si parfois je marche "vite" au niveau des ravitos ou quand je crois déceler une côte. Je sais que je le finirai, maintenant je commence à faire des calculs... et si je mettais moins de 4H30, c'est à dire moins de temps qu'au japon, ce ne serait quand même pas logique avec un déguisement aussi "encombrant" !
A suivre...
7'23, 6'59, 7'27, 7'04, 7'52... c'est dur mais il n'y a plus que 2 kilomètres plus quelques mètres. Le chrono indique 4H07, enfin réellement 4H10 parce que les panneaux et ma Garmin ne sont pas d'accord... ils veulent me faire courir plus longtemps, comme à Tokyo, pffff
Même en faisant les 2 derniers en 8', ça me ferait terminer sous les 4H30. J'avoue que j'en serais déjà très content...
Le public qui est de plus en plus dense, les encouragements qui augmentent me donnent des "ailes" et les douleurs s'effacent...
6'43, 6'33... allez, encore quelques centaines de mètres... que je bouclerai à 5'40 au kil.
Comme un "vrai gladiateur", à quelques mètres de la ligne d'arrivée, je m'arrête, j'enlève mon casque, je m'agenouille et je présente mon épée en l'air...
Veni, védi, vici... comme l'avait dit César en parlant au Sénat de sa victoire contre Pharnace.
Tel un Gladiateur qui, avant son combat aurait pu dire "Ave Caesar, morituri te salutant", j'ai bouclé mon 34ème marathon après 4H24'34... me classant 2421ème sur un peu plus de 5000 concurrents. Mon allure moyenne de 6'16 au kil n'est pas si pourrie que je l'aurais pensé...
A noter que l'ultime finisher a passé la ligne après 6H04... félicitations, surtout quand on voit le nombre d'abandons...
Maintenant j'ai le droit à une petite pause... prochain objectif, le triathlon M de St-Malo début juin, puis les 70.3 de Westfriesland fin juin et l'Ironman de Vitoria Gasteiz début juillet. La fin de saison avec le marathon de Chicago début octobre est encore loin...
Merci d'avoir lu ces quelques lignes.
PS : Olivia a terminé après 5H25, avec une vilaine blessure au genou et Marc en 2H44 (s'offrant la 40ème place)... chapeau l'artiste !
Sarah, malheureusement blessée n'a pas pu faire la course... mais elle nous a encouragés !!! :)
Allez, à la r'voyure !
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