Après une matinée plutôt calme au boulot, l'après-midi l'aura été moins... Je dirais même plus, l'après-midi aura été bousculé.
Rendez-vous au "Vieux Chatel", et plus précisément dans la salle "moquette" du Club de Tennis du Chatel de Combourg...
Au programme, deux matches dont un double pour commencer, le tout en 2 sets gagnants...
Petite mise en jambes s'il en est avec quelques échanges très hésitants, mais bon il semblerait que je n'ai pas tout perdu de mes jeunes années...
Premier jeu gagné mais après, malgré quelques bons coups c'est la volée de bois vert, et on prend 6 jeux d'affilée. La manche est bâclée !
La deuxième manche est plus équilibrée, on arrive a faire douter l'équipe adverse en menant jusqu'à 4-1. Après, c'est le juste retour de bâton, et on se prend 5 jeux dans le pif. Au final un match d'une heure qui se boucle en 6-1 / 6-4.
Bien chaud, j'ai retrouvé de bonnes sensations et n'ai qu'une hâte... celle de passer à mon premier simple...
Mon adversaire, un jeune encore... et moi qui pensait affronter des gars de mon âge... est classé 30/2 ; au tennis les classements sont établis comme suit :
4ème série -> 40, 30/5, 30/4, 30/3, 30/2, 30/1
3ème série -> 30, 15/5, 15/4, 15/3, 15/2, 15/1
2ème série -> 15, 5/6, 4/6, 3/6, 2/6, 1/6, 0, -2/6, -4/6, -15, -30
1ère série -> n°1 à n°30
Chaque match gagné rapporte des points, et en fonction du nombre de points on gravit les échelons...
Mais revenons au match..
Je perds le premier mais sans réelle conviction. J'ai remarqué une chose... mon adversaire perd vite son sang froid.
Je décide de jouer sur cette défaillance et sa paie. Les premiers jeux sont "difficiles" et nous conduisent systématiquement à l'égalité 40/40...
Par quelques petits coups habiles, je le déstabilise (il s'énerve, rate des coups "acquis"...)
Je progresse dans les points relativement sereinement... 1/1 - 2-1 / 3-1, etc, pour au final remporter la manche 6-2.
La seconde "période" est totalement différente, je passe de plus en plus de premiers services (ma grande faiblesse), pas mal d'aces (forcément je tape fort) et je prends l'ascendant sur le mental de l'adversaire. Ce sera sans doute le point clé de ma réussite... jouer en "dilettante" sans pression et sans objectif.
J'étais au départ "perdant" vu mon inactivité durant ces années... mais au final les données se sont inversées. En face c'est la débâcle, très peu de premières balles et une seconde quasi trop facile, un avantage aux points et donc psychologique.
A 4-1 en ma faveur, Steff et les loulous arrivent pour me voir et constatent que les compliments à mon égard dans le club-house fusent. Sans doute une part de réalité envers celui qui a compris que comme en triathlon, il ne faut jamais baisser les bras et ne pas partir défaitiste. S'appliquer, analyser et se faire plaisir.
On arrive à 5-1 puis c'est la première balle de match...
Mon adversaire est au service, le score est de 0-40. Peut-être est-ce le sentiment que la match ait été trop court mais je décide de prendre un risque, celui de me faire remonter jusqu'à 40-40 (en tentant il est quelques coups superflus et donc non payants).
Avantages, égalité, avantage, égalité et ainsi de suite jusqu'à obtenir au moins 7 ou 8 balles de match et la dernière que je conclus de belle manière.
Mon adversaire semble comme qui dirait... bien énervé de sa défaite mais je l'espère aura tiré un enseignement... Rien n'est jamais acquis et ce n'est pas un classement papier quel qu'il soit qui fera la différence sur le court. La preuve !
Ce matin au lever, quelques "courbatures" jusque là inconnues me rappellent me mes air-bags fessiers auront d'avantage besoin de ce genre d'exercice...
Allez ce soir c'est retour au bassin... merde j'ai pô d'GPS... c'est où la piscine Mat ? Ce s'rait ballot que j'loupe ma r'prise...
Et au fait faut quoi déjà ?...
... ah oui, un maillot, des bouchons d'oreille et des lunettes.
Et on est obligé de nager dans l'eau ?
Ben ouais en fait sinon ce n'est plus du tri... et tant qu'il y aura de l'eau, il y aura des tris, et on devra aller nager... ce qui n'est pas près de s'arrêter !