Hello,
je ne vais pas vous faire une démonstration de mes compétences en biologie, physiologie ou un cours sur le fonctionnement de l'organisme et ses mécanismes. Je ne suis pas assez calé dans le domaine, et puis il existe de très bons docs ou préparateurs pour çà.
Non, je souhaite tout simplement éclaircir quelques points de la vie courante (sportive j'entends bien), au travers d'expressions usitées par les copains ou les coachs.
Et plus tu pédales moins vite, plus tu avances doucement !
Toutes les informations qui suivent sont une synthèse de différents documents lus et pêchés sur le net. Si vous y voyez une erreur flagrante, merci de m'en informer pour que je la corrige rapido !
PPG :
la PPG c'est la Préparation Physique Généralisée. C'est une série d’exercices (montée des genoux, foulées bondissantes, talons- fesses, renforcement de la sangle abdominale, etc.) qui, s’incluant dans les programmes d’entraînement, améliore la tonicité musculaire et contribue à la qualité et à l’efficacité de la course. Cette préparation devient spécifique (PPS) lorsque ces exercices de base appelés "gammes" sont complétés par d'autres spécifiques à une discipline bien précise...
Récupération : Processus par lequel l’organisme restaure son niveau fonctionnel après l’application d’un stress d’entraînement, par exemple après une fraction d’effort, soit à l'occasion d'une phase d'entrainement, soit après une compétition. L’état de surcompensation qui résulte de l’administration d’un stimulus d’entraînement ne peut se manifester que si le stress d’entraînement est réduit périodiquement à un niveau suffisamment bas pour que l’athlète puisse régénérer son habileté à s’entraîner avant l’administration d’une autre surcharge.
Fartleck
Mot suédois qui signifie "jeu de vitesse". C'est en fait une séance d’entraînement de type intermittent, qui consiste à varier l’intensité de l’exercice selon son bon vouloir, sans emprunter un patron systématique et, parfois, en s’inspirant de l’environnement (par ex. : côtes, vent, parcours dans les bois, parcours vallonné, etc.) pour dicter l’effort.
Aérobie et Anaérobie
L’énergie nécessaire pour la contraction musculaire et, donc l’exercice physique, provient à la fois d’un processus qui utilise l’oxygène (aérobie) et d’un processus qui n’en utilise pas (anaérobie). Le processus aérobie peut fournir une quantité théoriquement inépuisable d’énergie, mais à un taux qui n’est pas très élevé (la consommation maximale d’oxygène reflète ce taux). Le processus anaérobie fournit l’énergie à un taux très élevé, mais en quantité limitée.
Acide lactique
Substance produite dans les fibres musculaires au cours de l’exercice, sous-produit du processus anaérobie (sans oxygène) de production d’énergie. Dans les milieux sportifs, l’acide lactique et le lactate sont les boucs émissaires tous désignés des douleurs associées à l’effort. Mais les scientifiques savent aujourd’hui que l’acide lactique et le lactate n’ont pas tous les torts qu’on leur prête : ils ne sont pas responsables de la fatigue, des crampes, ni des courbatures. Et dans plusieurs situations, la performance dépend de l’habileté des athlètes à produire plus d’acide lactique, et non pas moins, comme plusieurs le pensent.
Le lactate, c'est un sel formé à partir de l’acide lactique ; c'est la forme sous laquelle circule l’acide lactique dans le sang.
Vitesse maximale aérobie (vma):
C'est la vitesse à partir de laquelle une personne consomme le maximum d'oxygène, c'est-à-dire qu'elle atteint la VO2Max. En-deçà de cette limite, la consommation d'oxygène croît avec l'intensité de l'effort et la plupart de l'énergie provient du métabolisme aérobie. Au-delà, la consommation d'oxygène reste constante et la puissance supplémentaire est assurée par la filière anaérobie lactique.
La VMA est utilisée en sport, par exemple pour la course à pied. À sa VMA, un sportif peut tenir 4 à 8 minutes. A ce rythme environ 85% de l'énergie est produite par le métabolisme aérobie et 15% provient de la filière anaérobie lactique. C'est la production d'acide par la filière anaérobie lactique qui diminue la capacité de contraction du muscle et produit l'épuisement.
Tout programme d'entraînement, quelle que soit la distance préparée repose en premier lieu sur le développement de la consommation maximale d'oxygène (VO2max).
Vo²Max:
C'est la consommation maximale d'0² d'un individu, qui s'exprime habituellement en litres d'oxygène par minute. Elle est mesurée en millilitres par kg de poids de corps et par minute d'effort. Cette valeur est un excellent indicateur de la performance potentielle dans les épreuves d'endurance : plus elle est élevée, meilleure sera la performance éventuellement réalisée.
La VO²Max d'un sédentaire peut être améliorée de 15 à 25 % avec l'entraînement. Un adulte met 5 minutes pour atteindre sa V0²Max. Ensuite, il est capable de tenir 7 à 8 minutes à sa V0²Max au maximum. Total : 12 minutes. (Test de COOPER).
Seuil aérobie (ou seuil):
L'allure au seuil aérobie correspond à la limite de faible production d'acide lactique. Il correspond environ à 70 % de la VO²Max. Cette allure peut être maintenue sur une durée relativement longue, sur des distances allant de 2000 à 5000m, voire plus.
Courir au seuil conduit à l'amélioration conjuguée de l'endurance et de la consommation maximale d'oxygène.
Au fil des semaines de la phase de progression, le seuil aérobie évolue dans un rapport de 3 à 5% de VO2max (à taux d'acidité égale), c'est pour cette raison que les séances de seuil de la phase intensive et d'affûtage sont courues à une allure plus rapide qu'en début de cycle de préparation.
Sinon, côté training, aujourd'hui ce sera...
CAP : 25'+ belle PPG + 12*1' VMA / 1' souple + 25' recup
NAT : 3000m Echt 16*50m pull rythme r=10'' + 200m jambes Endurance/ technique 4*50m ( 25 m éducs + 25m BN) R=20'' + 300m C R=1' bloc à faire 4 fois
Faudra juste que je trouve 2 H 30 / 3 H parmi mon timing du jour, sachant que je bosse de 12:45 à 20:15...
@ à demain pour de nouvelles aventures !