Hello,
malgré les hauts et les bas (plus fréquents dernièrement) de la forme actuelle, difficile d'imaginer une aussi belle satisfaction, samedi, à l'occasion de la première édition de l'Ecotrail Bruxellois...
Avec un peu de réalisme et de logique, j'avais préféré basculer ma participation sur le 81 pour celle vers le 25 kils. Plus sage et plus en adéquation avec l'allure du moment. Certes ce fut une décision contradictoire avec mon habituelle façon d'agir ou de penser mais bon, l'humain et la sagesse ont pris le dessus sur la fougue !
De toute façon, le but est désormais de me faire plaisir, même si je ne quitte jamais très longtemps le Garmin des yeux ! Et puis courir en "terre inconnue", c'est aussi l'occasion de découvrir de beaux paysages, d'observer, de regarder...
Après un départ "canon", comme à mon habitude, j'ai vite remis le train sur ses rails pour rouler "souple". 25 bornes ce n'est pas non plus rien, même si je me plais à dire "ce n'est QUE 25 kils"...
Après seulement 400 mètres de bitume, place à une longue portion pavée, sur une route légèrement galbée, laissant les appuis "aléatoires". Alors comme la dizaine d'athlètes m'ayant devancée, j'ai repiqué vers le bord, pour arpenter la douve plus "plane"...
Avec un circuit roulant, entrecoupé de nombreux longs et usants "faux-plats" montants, le palpitant a été très sollicité... il y avait bien longtemps qu'il n'avait pas connu autant de fluctuations !
Après avoir continué sur ce chemin agricole et herbeux en légère pente montante, la descente vers le petit parc orné d'un étang ne fut pas si reposante ; puisque dans la foulée, sur le long plat bordant l'étendue d'eau je tentait de garder l'allure.
Une fois l'étang contourné, on embraye sur le second, et sa terrible bosse verticale... pas longue mais suffisamment pentue pour laisser la foulée de côté et marcher, le buste penché vers le sol pour ne pas tomber en arrière...
Un peu de récup dans la descente, tout aussi raide, et c'est parti pour l'accumulation des 4 faux-plats montants, longs et terribles pour le palpitant et les canes...
Et dire que je "rigolais" comme Dom me disait la veille que le marathon de Bruxelles était difficile à cause du dénivelé... là, je me rend compte qu'il disait vrai !
Même si parfois le balisage fut difficile à apercevoir, la foule de bénévoles/signaleurs ne nous permettait pas de nous perdre, notamment dans les gros carrefours. J'ai d'ailleurs, comme à mon habitude, remercié et félicité tous ces bénés et les "collègues" qui n'ont pas cessés d'être importunés par les automobilistes énervés dans certains carrefours ! Ils auraient mieux fait de prendre leur vélo en ce samedi matin plutôt que de passer leur temps à klaxonner ces abru..., çà les aurait calmés ! lol...
Bref...
Après de somptueux décors, dans les parcs comme celui des Etangs, ou encore de Peterbos, et bien sûr ceux d'Albert 1er et du Roi Baudouin l'arrivée approchait à grand pas...
Et là, alors que le chrono marque le 20ème kil... au détour du virage, j'aperçois l'Atomnium, à 500m devant... Surpris dans un premier temps, je suis ensuite déçu de voir que l'on arrive déjà... avant de bifurquer à droite, pour entrer dans le parc de Laeken... et ses terribles bosses finales qui cassent bien au moment de remettre un coup d'accélérateur pour palier au dénivelé.
Finalement l'arrivée n'est pas encore si proche, ce qui me rassure tout en me faisant grimacer...
Devant le gars avec son Tee-shirt vert "Chups", avec lequel depuis 5/6 kilomètres on se passe et se repasse. Une cinquantaine de mètres plus loin, un gars et une nana. Il ne doit rester que 2 kils si les données sont bonnes, ce qui me laisse le temps de revenir sur eux et les doubler avant le finish...
Une fois sur la longue ligne droite, la féminine est informée par un gars venant en sens inverse, qu'il ne reste plus que 500m à peine ! Aïe... du coup tout le monde accélère...
J'en profite pour mettre une dent, puis deux, puis trois pour tenter de revenir...
Pari payant puisqu'en bas de l'arrivée je revient sur le tee-shirt vert et les deux autres concurrents qui ne lâchent rien. Je réussis pourtant à faire la différence dans les virages de barrières avant de passer la ligne quelques secondes devant la féminine... en regrettant malgré tout dans mon élan, de ne pas lui avoir laissé la courtoisie de passer devant... bizarre, parce que d'habitude c'est ma façon de faire... désolé m'dame...
Tout le parcours, alternant routes pavées, bitumées, chemins de parcs, de champs... n'avait pas un fort dénivelé, mais l'accumulation des bosses et le changement continuel de surfaces d'appui fut très cassant. Certains "grognons" n'ont pu s'empêcher de critiquer la course en disant que le nom "trail" n'avait pas sa place. Certes, mais Bruxelles n'est pas en montagne, et puis le D+ était mentionné sur la feuille de route... alors pas de raison de s'en plaindre.
Il m'aura fallu 1H50'58 (et non 1H58'42 comme indiqué ci-dessous. Le capteur en bas de l'arrivée affichait ce tableau qui servait au speaker pour annoncer les arrivées...) pour boucler le périple d'un peu plus de 23 kils au final. Avec plus de 450 partants, je me suis classé 77ème (et non 78 comme indiqué ci-dessous) et 11ème français (même si c'est juste "pour info" et que çà n'a aucun impact réel)... comme quoi, il existe des surprises agréables ! lol...
A mon arrivée, nous n'étions donc qu'un sixième des finishers à avoir passé la ligne...
Sous un soleil éclatant, avec une tempé avoisinant les 17°, cette course en pleine nature nous a très souvent fait oublier que nous étions dans la capitale belge. Les grands espaces de verdure, le calme et la beauté des paysages, ainsi que celle de certains édifices renommés, furent très appréciables, et surtout appréciés.
Et bien sûr, le finish sous le célèbre Atomnium !
Un très bon souvenir de cet Ecotrail qui, malgré tout se gagne en 1H20... quand même ! Du côté 80 kms, la course s'est gagnée en 5H50... ouch !!!
Une course à faire, tout en profitant du détour pour aller visiter quelques musées "relaxants", comme le MOOF (dédié aux bandes dessinées), le musée Hergé (dédié à Tintin et au petit 20ème)... et faire un tour sur la place pour écouter un concert (ce soir là Cali, Bénabar...) ou découvrir le Manneke'pis et sa "soeur" Jeanne...
Courir c'est bien, mais tant qu'à faire le voyage, autant profiter des alentours.
Merkiiii Céline, Dom, JB et Adri pour votre accueil, votre gentillesse, et tout ce qui va avec.
Maintenant, il ne me reste plus qu'à rédiger mon article pour le mag Endorphinmag, qui paraitra fin novembre. Bravo à Olivier, Cyril et Mathilde pour leur course. Ils ont eu la chance de gagner leur dossard sur le site d'Endorphinmag, je leur réservera un p'tit encart dans l'article pour connaitre leur impressions...
@ un de ces 4, quand j'aurai quelque chose d'autre à vous écrire ! Bye...