Hello,
le titre résume en 2 mots l'occupation d'un homme, le français Didier Woloszyn...
Né le 5 janvier 1967, il demeure depuis juillet 2007 à Montréal.
Pendant son temps "libre", il donne des cours de spinning (exercices rythmés en musique sur vélo type "appartement"...) et d'aquagym.
Après avoir décidé de se mettre en 1990 au triathlmon, son premier objectif fut de réaliser un Triathlon distance Ironman à Embrun, dans les Alpes en 1991. Ce qui fut fait en 15h47′. (tout n'est pas perdu pour moi puisque je l'ai bouclé en 16H01 le 15 août 2009 !!!)
En 1995, il a découvert encore plus long, l’ultra Triathlon, cette multiplication des distances de l’Ironman par 2-3-5-10.
En 1995 pour réaliser mon premier triple Ironman, avant d’enchaîner sur un Déca Ironman en 2002. Soit dix fois la distance mythique de l’Ironman, soit 38 kms de natation / 1800 kms de vélo et 422 kms de course à pieds.
Comme si cela ne suffisait pas, l'été dernier il a réalisé sa plus longue expérience sportive et humaine en enchaînant en 33 Jours… 33 Ironman, pour un total 7458 kms (de 125.4 kms de natation, 5940 kms de vélo, 1392.6 kms de course à pieds), et ainsi battre le record qui était de 30 ironmans.
A l'instar d'un Pascal Pich, multiple champion du monde de déca-ironmans et concepteur/réalisateur de trips tous aussi fous les uns que les autres (Tour de France en Triathlon, 60 ironmans en un an sur toute la planète, etc...) Didier Woloszyn démontre qu'il ne suffit pas d'être surhumain pour réaliser de tels défis, mais simplement logique avec son corps et écouter son organisme, être bien assisté et avoir un moral d'acier.
"Il faut bien doser les efforts, gérer son corps et contrôler la douleur. Il faut une équipe qui s'occupe de tous les éléments extérieurs à la performance physique ; sinon c'est impossible. En fait ma performance est un effort collectif". Cette phrase que lâchait Didier Woloszyn dans un interview du Red-bulletin de ce mois-ci (merci l'merlu), en lisant le livre du très sympathique Pascal Pich TERMINATOR, l'anonyme champion du monde, elle ressort également, pour chaque épreuve, même si pascal a eu fort à faire avec des unités de son staff qui n'était pas toujours à l'écoute, ou tout au moins pas réellement au service du sportif.
Se lever tous les matins à 5H45, pour faire chaque jour un ironman soit 12 heures d'effort, c'est une "routine" quotidienne "hors norme" d'un défi que DW a réalisé avec son équipe. Même si beaucoup "critiquent" des trips comme celui-ci, moi je reste en admiration de ces hommes et ces femmes qui chaque jour repoussent leurs limites et démontrent qu'avec un peu d'entrainement et un mental de fer on peu aller très haut, très loin, très vite. Et quand je vois les chronos de ces "stars" de l'extrême, sur des épreuves "ordinaires" (marathon, 10 kms, ironmans... je me dis que rien n'est impossible puisque les miens sont à quelque chose près similaires.
"J'ai fait 33 ironman en 33 jours: c'était dur, voire violent mais je me suis fait plaisir... ce mot "plaisir", c'est l'essentiel, mais pour le savourer il faut parfois passer par des instants difficiles. Comme l'écrit pascal dans son ouvrage, "la douleur n'est qu'une information". Certains voient le monde s'écrouler à la moindre poussière dans leur quotidien, alors que d'autres, (n'est-ce pas Pascal), n'hésitent pas à monter les 11 derniers kilomètres des lacets qui le mènent à la Plagne, avec une déchirure au mollet, dans le froid et sous la neige...
Je ne sais pas si un jour l'occasion se présentera à moi de faire un "truc" aussi long, aussi physique et déjanté, mais pourquoi pas... on n'a qu'une vie, autant en profiter. Même si en France, comme partout dans le monde d'ailleurs, on est moins populaire en réalisant des défis aussi extrêmes, plutôt que de taper dans le ballon pendant 90 minutes ou de piloter des bolides de "watt-mille dollars", boucler de tels trip reste une satisfaction personnelle indescriptible... pour le reste, il y a la Gold Mastecard ! lol
@llez, la suite au prochain épisode ! Bye...