Hello,
si les principales motivations qui nous font adhérer au sport restent l'envie et le plaisir, il arrive, surement souvent d'ailleurs, que ces deux entités ne nous accompagnent pas toujours au point de nous détourner de notre passion. L'accumulation des blessures aussi pèse et chaque jour nous "aide" à nous enfoncer d'avantage dans nos idées noires et dévastatrices.
S'il vaut parfois mieux être "seul" (toujours sportivement parlant) que mal accompagné, il est aussi important parfois de pouvoir re-construire ou consolider certaines bases avec un appui extérieur et donc ne pas se cantonner dans son exil.
Bref.
Quand la tête ne réussit plus à alimenter l'endorphin qui pendant des années a boosté en nous notre motivation, notre acharnement, notre volonté et notre force, mais aussi notre plaisir de nous dépasser, de nous sublimer, de nous rendre tout simplement "heureux", il reste deux solutions :
1 - prendre définitivement sa retraite sportive pour se mettre au jardinage(encore faut-il en avoir un), aux échecs, à la couture, aux cartes ou je ne sais quelle occupation moins physique mais surement tout aussi intéressante et captivante.
2 - se faire "aider" d'éléments extérieurs, pour ne pas dire de personnes, d'un groupe, pour rallumer cette flamme qui semblait s'être éteinte.
Je sais, je ne suis plus tout jeune, pour ne pas dire que je suis "presque" un vieux con. J'ai un "palmarès" qui est loin de nos "stars" mais qui a le mérite d'exister et qui m'a parfois fait pleurer de joie et de bonheur pour ne pas dire de fierté d'avoir réussi là où certains ont échoué. Je n'ai donc plus rien à prouver ou à démontrer. Même si au fond de moi, quelque part, j'ai toujours eu envie d'en faire plus encore, de faire des trucs de barjot, c'est souvent par fierté, fierté de pouvoir me dire : "je l'ai fait, putain mais oui, MOI, j'ai réussi".
On peut être "peu" et réussir de belles choses quand on a la volonté et l'envie.
Cette volonté et cette envie m'ont fait faux-bons ces derniers mois. Le fait de me renfermer un peu sur mon sort, de m'auto-ruiner l'esprit m'a séché, et gravement.
A force de discussions, de réflexions aussi, j'ai récemment décidé de tenter de sortir un peu la tête de ce bassin sans fond pour essayer de respirer à nouveau, de penser au "futur".
Pas évident me direz-vous mais bon.
Depuis une trentaine de jours, je me rends régulièrement CRAPA de Vezin le Coquet pour aller "trottiner" avec des athlètes sympathiques. Une mixité de niveaux, de générations ou de secteur d'activité qui font que le fait de discuter en courant plutôt que d'écouter la musique me fait du bien. Qu'elles soient souples en endurance, actives en fractionné ou dépaysantes en mode "trail" les séances me font le plus grand bien et m'aident à regagner petit à petit un peu d'envie, de plaisir, loin d'un esprit "compète" même si sans ces compétitions l'entrainement a un goût d'inachevé.
Merci donc au club, ou plutôt l'asso COURIR à VEZIN de m'avoir accepté parmi les leurs.
Espérons que cet hiver me permette de retrouver toute cette motivation qui m'a animé autrefois, en espérant aussi que cette p't'1 d'hernie discale me laisse vite tranquille, comme toutes les blessures qui jusque là m'ont fait mettre un genou à terre.
@ suivre donc...
@llez, la suite au prochain épisode ! Bye...