Hello,
ce matin j'ai pris le départ de la course en ligne de 10 kilomètres, à St-Armel, au sud de Rennes.
J'avais hésité avec celle de Cuguen (au nord) mais l'ayant déjà faite j'ai préféré aller vers l'inconnu.
Nous étions entre 4 et 5 cents au départ, je ne sais pas exactement, seulement que mon dossard lui, avait le numéro 422.
Après avoir salué Pierre et Daniel, de l'asso de Vezin, le départ a été donné ; il n'a pas été aussi rapide (pour ma part) qu'à l'accoutumée, même si j'étais bien sur la ligne.
Après les hectos puis les kilos ont commencé à défiler et les secondes puis les minutes à s’égrener.
Ce qui se passe dans la tête d'un homme (ou d'une femme) qui court, dans les moments difficiles, reste je pense très égoïstement personnel ; et là, autant dire que qu'il s'en est passé des choses dans la mienne : entre trouver des excuses (douleur au mollet, au genou, fatigue, froid, hypo, etc...) pour annoncer un chrono très loin de mes objectifs (mais au fait, c'était quoi mes objectifs ?) et espérer (oui c'est triste et grave je sais) une chute ou une torsion de la cheville pour mettre le clignotant et dire "c'n'est pas d'ma faute Chef, j'ai ripé"... bref
J'admire celles et ceux qui courent avec la banane du début à la fin de la course, qui s'en foutent du chrono, bref qui s'éclatent sur une compèt, qu'elle qu'en soit l'issue. J'ai connu ces heures mais aujourd'hui je n'y arrive plus.
Le chrono du jour en dit long même si j'ai un grand respect pour celles et ceux qui ont fini en même temps ou après moi.
Certains raccrochent "les gants" au sommet de leur gloire, d'autres préfèrent espérer encore, continuent avant de régresser et disparaissent sans laisser de trace, en re-devenant anonyme, lambda, bref un dossard parmi tant d'autres. Je pense que j'ai mal choisi ma voie, tant pis.
Je suis heureux malgré tout d'avoir participé avec mon inscription à aider l'asso Le Sourire de Tylia.
NOTA : Tylia est une petite fille de 7 ans qui souffre d'ataxie congénitale.
Voilà, bon dimanche à vous, merci et... Salut !