Hello,
deux mois après mon accident, malgré le repos, les soins, les analyses, le scanner, les médocs, tout ça en mode confiné, le verdict est tombé vendredi dernier... oui vendredi 1er mai, jour férié... et non tout le monde ne se repose pas un jour férié.

J'en profite pour remercier au passage les personnels et les équipes des soignants qui m'ont permis de suivre à bien mes traitements, suivis et qui œuvrent chaque jour encore pour le bien de toutes et tous.

Comme je le disais ci-dessus, le verdict est tombé.
Bien que le résultat du scanner ait été encourageant puisqu'il n'y a rien de cassé, la perte d'audition est bien là, ainsi que ces p't'1 d’acouphènes qui ne cessent de me faire mal au crâne.

Mais bon, comme me l'ont dit certains qui me connaissent bien, "je vais me relever et passer à autre chose" ; possible, je fais en sorte que, mais bon ce n'est pas toujours quand on veut que l'on peut, certains éléments ne sont pas toujours positifs.

Bref vous pouvez voir de vous-même la différence entre l'oreille droite et la gauche, c'est désespérant pour moi. Même si je peux comprendre que certains pensent que je dramatise trop la situation en raison de ce qu'ils ont vécu en matière de santé de leur côté, je les laisse aussi accepter que lorsque l'on demande rien, certaines conséquences ne sont pas sans séquelles : physiques mais aussi psychologiques, au point de "ruiner" un état d'esprit, une façon de vivre, un confort.





La prochaine étape, post-confinement va désormais être de concrétiser mon rendez-vous chez un spécialiste près de chez moi pour ensuite tester pendant un mois un appareil qui devrait me permettre de retrouver l'audition que l'on m'a volé, mais aussi faire baisser ce bruit assourdissant d'acouphène.
A l'issue du mois de test je devrais être équipé de la bête qui, je l'espère, sera la moins visible et la plus optimale possible afin de pouvoir reprendre ma vie d'avant. Malheureusement, même si les techniques et les appareils ont beaucoup évolué depuis des années, il n'existe pas encore de "jouet" pour quelqu'un qui, comme moi, triathlète, nage, roule et court plusieurs fois par semaine. Une fois encore il faudra s'adapter !

Le coût, même si l'assurance devrait, à l'issue du jugement, combler mes avances financières, sera élevé et comme pour la voiture il me faudra débourser des centaines d'euros "de ma poche", pour combler, je le répète", les frasques d'une personne qui n'a pas respecté ma vie et ma santé, ni celle de mon collègue.

Je n'ai rien demandé ce matin du 8 mars... mais malgré tout il me faut désormais compenser, avancer des fonds (sans avoir la certitude qu'ils me seront totalement remboursés), essayer de palier à ces carences, bref m'adapter aux excès des autres !

Allez, à la r'voyure !