Hello,
les jours passent... et se ressemblent, malheureusement.

Déjà plus de 3 semaines que le marathon de Colmar est passé mais la situation de mes tendons ne s'est pas améliorée, enfin, c'est un poil mieux mais trop peu en fait.
Le moindre effort, que ce soit en CAP ou même à vélo, pour ne pas dire en marchant simplement ou en montant les marches, me titille les tendons, les rend douloureux, irritants. Forcément, le fait de vouloir palier à ces douleurs m'impose une autre façon de me déplacer, une autre posture, mais ce n'est pas l'idéal, limite ça engendre d'autres soucis. Mais bon, c'est comme ça, on ne peux pas faire tout ce qu'on veux comme on veut, ce s'rait trop simple, lol.

Le soucis... c'est que le marathon approche et avec ces douleurs, je ne peux pas mener à bien mon entrainement. Pas de sorties courtes, longues et encore moins fractionnées pour l'instant et je le crains, pas avant le marathon. C'est compliqué, un an que je prépare cette course, un an que je me vois déjà courir sur les routes de New York, un an que je me vois agiter le drapeau tricolore pendant la parade, un an que je me vois accrocher mon dossard, arpenter les rues entourées de buildings... et j'en passe.

Et si à cela, j'ajoute la blessure persistante à ma clavicule droite suite à mon accident de moto le 13 juillet, celle à mon mollet droit lors de ma journée de parapente dimanche dernier, ou encore celle aux quadris d'avant-hier en servant d'amortisseur à 15 plaques de placo... je me dis que ce marathon outre-atlantique se complique...

On dirait presque un tatouage ce "bleu de placo" multicolore, non ?

Bref, pour l'instant, rien ne m'empêche de penser à ce 28ème marathon et surtout de pouvoir le faire et c'est bien là le principal, non ?

A Malte, en 2018, j'ai pris le départ du marathon avec une déchirure au mollet à peine "recollée"... j'ai tenu 13 km, la suite et la fin ont été compliquées. Mais je l'ai fait, certes en 4H57, mais je l'ai fait.

Il m'en faudrait donc beaucoup plus cette année pour ne pas pouvoir prendre le départ d'un marathon et surtout passer la finish-line. Même si je dois rester prudent, je reste optimiste pour ce 28ème marathon. Optimiste pour le séjour, et tout ce qui va avec, aussi pour la course mais pas pour le chrono... le chrono est désormais "accessoire".
Bon, ce n'est pas parce que je dis que le chrono n'est plus d'actualité que je vais me la "couler douce", j'ai pris assez de temps à Colmar comme ça, lol...

Je n'ai jamais eu l'intention de faire ce marathon pour "juste" accrocher une médaille, je veux surtout faire ce marathon pour prendre du plaisir à courir dans les rues de New York, prendre du plaisir à courir au milieu de 49999 autres fondus de course à pieds, comme moi, prendre du plaisir pendant 42.195 kms... même si 42.195 kms c'est long, 42.195 kms c'est physique, 42.195 kms c'est usant, 42.195 kms c'est cassant.

Mais 42.195 kms c'est une distance mythique, 42.195 kms c'est une épreuve reine pour les coureurs à pied, 42.195 kms c'est grisant, 42.195 kms c'est un dépassement de soi et surtout finir un 42.195 kms c'est un brin de fierté, une belle satisfaction, quel qu'en soit le chrono.

Pas un de mes marathons passés ne s'est ressemblé, même si parfois le ciruit a été identique ; les sensations, la forme, l'allure, la foulée, le public, les supporters, les ravitos, etc...
Chaque marathon est différent, chaque marathon a ses bons et ses moins bons côtés, ces anecdotes, ses plaisirs, ses peines.

Faire le marathon de New York c'est s'attaquer à un mythe... même s'il faut qu'il soit difficile, compliqué, douloureux, beaucoup des ces "inconvénients" s'effaceront à la seconde même du passage de la ligne d'arrivée.
J'ai hâte déjà de porter fièrement cette superbe médaille de finisher, quel qu'en soit le prix (je ne parle pas de celui du dossard, parce que 600 $ pour un marathon c'est énorme, pour ne pas dire démesuré).

Et après ?

Une fois la finish-line passée, normalement je serai en vacances de sport pour cette année... histoire d'essayer de se requinquer, de réparer tous les bobos et commencer à envisager 2024.
Je vais profiter de cette excursion au pays des mégas-buildings pour en prendre plein les yeux, savourer mon voyage, ne plus penser aus soucis bretons, bref, rêver un peu.

Même si quelque part le marathon est une "excuse" pour voyager, ça n'empêche que c'est une course à ne pas négliger. Je vais faire ce qu'il faut pour arriver dans les meilleures conditions à cette échéance. Il y aura surement beaucoup d'incertitudes, de "soucis" de dernière minute, j'espère juste ne pas avoir d'embuches supplémentaires, je pense avoir eu ma part cette année, non ?

Allez, à la r'voyure !