Hello,
après un "TEST" de run de 30' cet AM, le bilan est posé mais il reste compliqué.

Après à peine 200m de run, le tendon d'Achille gauche a commencé à me murmurer, avant de me parler via le "haut-parleur" un truc du genre : "j'ai beau être matinal... j'ai mal !".
Quelques hectomètres plus loin, son homologue de droite a suivi son "copain" en me murmurant la même chose.
Bon ben... après plus de 3 semaines d'ondes de choc, j'ai comme l'impression qu'il n'y a pas de réelle évolution positive à ce souci.

Pour ne rien arranger, bien qu'ayant mis des manchons Compressport, le mollet droit s'est mis à "grincer". Lui aussi, ça f'sait longtemps qu'il n'avait pas "braillé"... décidémment j'ai comme l'impression que les planètes ne sont pas alignées pour moi en c'moment, je m'trompe ?
Et si on parlait de cette cuisse qui, après avoir pris 450 kgs de placo, est toujours aussi bleue, violette, jaune et verte ? Elle non plus ne m'a pas oubliée... Elle est toujours chaude, brûlante, ankylosée et douloureuse quand elle subit des mouvements saccadés comme ceux de mes foulées.

Chemin faisant, malgré ces douleurs, je m'fais une raison, je trottine à 5'40 de moyenne en essayant d'oublier la cause de mes soucis, mais il en manque un... alors je le laisse participer à la fête. Depuis le 13 juillet, jour de mon accident de moto, mon épaule droite, enfin la clavicule plus particulièrement, est bien abimée, mais ça, je n'y peux rien, il lui faudra du temps pour s'en remettre à 100%. Les quelques séances d'ostéo lui ont fait du bien mais elles ont juste servi de pansement puisque qu'avec le boulot et ses inconvénients, cette douleur est ressortie et s'est amplifiée.

Donc pour résumer :
> un côté droit qui, entre la clavicule, la cuisse, le mollet et le tendon d'Achille est très peu opérationnel pour le moment
> un côté gauche avec un tendon d'Achille qui à lui seul est aussi gênant que le boulet d'un prisonnier du temps jadis

Mais bon, rien n'est perdu... lol
Je m'souviens d'un gars qui disait : "il faut combattre le mal par le mal" !

Je ne peux pas, ne pas faire ce marathon à New York... l'investissement financier et l'organisation que je planifie depuis plus d'un an seraient trop complexes à reporter, voire impossible.
Comme les tendons ne seront pas "réparés" de toute façon, l'idéal sera de retarder au maximum l'échéance de la douleur qui m'empêcherait de continuer. J'adore mes Asics Noosa Tri mais leur amorti n'est pas des plus optimal. Leur design est inégalable, c'est tout !
J'ai donc opté pour un amorti "XXL" en m'orientant vers une paire de HOKA, plus particulièrement le modèle Bondi 8M. Bon, elles sont "moches" mais si elles peuvent faire le taf, j'accepterai pour une fois de m'en contenter, lol.

Je vais donc rester "positif"...

Selon l'avis de "l'équipe i-run" :

La chaussure Hoka One One Bondi 8 pour homme vous fait profiter de sensations inédites lors de vos séances de running. Sur route et chemin tracé, elle parvient à vous faire progresser en douceur.
Équipée d'une nouvelle mousse extrêmement moelleuse, elle vous procure un amorti confortable et des foulées plus légères que jamais. La géométrie étendue du talon vous offre une meilleure absorption des chocs et des transitions souples.
Résistant aux nombreuses sorties, le mesh technique présent sur l'empeigne vous promet une respirabilité idéale. La languette rembourrée accueille votre pied agréablement tandis que la semelle intérieure Ortholite Hybrid augmente votre bien-être.
La semelle extérieure possède des empiècements en caoutchouc Durabrasion Rubber afin d'assurer une parfaite adhérence durant vos sessions de course à pied.

Points clés de la chaussure Hoka One One Bondi 8

Nouvelle mousse au niveau de la semelle intermédiaire : plus légère, plus moelleuse et durable
Semelle intermédiaire en mousse : amorti, légèreté, confort et retour d'énergie
Nouvelle géométrie du talon étendue : transitions souples et absorption des chocs
Renfort du talon plus important : foulées douces et équilibrées
Empeigne en mesh technique : respirabilité et durabilité
Languette à soufflet partiel
Doublure en mesh recyclé : écologie
Les cochon fait : gruik gruik
Languette et col rembourrés : confort
Semelle extérieure Durabrasion Rubber : adhérence et durabilité
Semelle intérieure amovible Ortholite Hybrid : confort et respirabilité
Tirant au talon : praticité
Drop : 4 mm
Poids constaté chez i-Run : 295 g en taille 42
Coloris : gris-bleu, vert lime, bleu et bleu turquoise

Tu as tout lu ? Toutes ces indications "chaintes" dont certaines incompréhensibles ?
Bravooo... tu es top, donc tu as vu la p'tite phrase rigolote alors ? Non... ben relis tout alors, lol...

De toute façon il n'y aura pas de miracle... sans entrainement, ou presque rien depuis près d'une mois, il va falloir compter sur le mental et la résistance physique. Je pense que le lieux, ce mythe, la foule, tant sur le circuit que derrière les barrières sera un atout primordial. Les encouragements entre coureurs mais aussi et surtout de la part des spectateurs va me réchauffer et me booster, je le sens !
Espérons que ces pompes aillent dans mon sens quand même !

Le plus dur a été pour moi de trouver le design le moins "moche" !



Difficile chez HOKA de trouver un design "sympa", flashy comme le sont les Noosa Tri, à moins peut-être de passer la barre des 100 ou des 150 € mais là, désolé, je ne joue pas dans le même cour. Je trouve déjà que les chaussures on énormément augmenté en tarif depuis quelques années... le covid ? la guerre en Ukraine ? Bref...

Je vais donc me contenter désormais de faire des sorties souples pour ne pas impacter d'avantage les tendons avec des séances de fractionné. Je ne ferai donc pas non plus de grandes distances même s'il me serait bien plus qu'utile d'aller courir en faisant quelques sorties d'au moins 2H ou 2H30...

Les 4 kgs perdus depuis 3 semaines (j'y mets beaucoup du mien en me privant de petits "plaisirs gustatifs"), que j'espère ne pas reprendre même voir encore accentuer, seront aussi un gage de soin... 42 195 contacts avec le sol multipliés par 4 kgs "en moins" sont autant d'impacts atténués pour cette inflammation tendineuse. Et pour schématiser ce rapport de poids, disons que c'est comme si actuellement j'allais courir avec presque 3 bouteilles d'1.5 litre d'eau dans mon camelbak... c'est énorme !

Je regarde donc le verre à moitié plein, pas ce que j'ai bu pour rester positif... et comme disait Jean Claude Duss : "oublie qu't'as aucune chance, vas-y, fonce !"

J'oubliais... Histoire d'être bien repéré au milieu des 50000 concurrents... j'ai ajouté un p'tit Gwen ha Du de 30 x 45 cm sur une tige en composite de 3 mm x 1m, fixée en mode "Mac Gyver" sur le TS Sweet Eyes. Ce s'ra top... et comme d'hab il y aura "encore" un drapeau breton loin de la Bretagne.



Allez, à la r'voyure !